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L’INFOLETTRE PUBLIQUE
Prévente en ligne du jeudi 18 septembre
Arrivage en succursale prévu autour du lundi 29 septembre
Cliquez ici pour avoir la liste des infolettres hebdomadaires déjà partagées.
Je tente autant que possible de faciliter l'accès à cette infolettre pour donner envie aux néophytes du vin de s'y intéresser. Cela dit, il m'en coûte maintenant 1000 $ par année pour payer la plateforme d’infolettre que j’utilise. Toute aide est le bienvenue. En échange, vous recevez cette infolettre à minuit le jeudi au moment où les vins deviennent disponibles. Ce n'est pas un abonnement, c'est juste comme donner un pourboire si vous aimez mon travail ! Je ne touche aucun autre revenu avec l'infolettre et celle-ci est libre de publicité.
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Dernière infolettre avant les vendanges ! Si tout va bien, la prochaine infolettre sera celle du 23 octobre. D’ici là, buvez du Très-Précieux-Sang !
Les Rendez-vous Raspipav, présentés par la SAQ
Je collabore chaque année avec l’équipe du Raspipav afin de faire la promotion de leur salon de dégustation. Je vous en ai parlé au printemps dernier, mais il faut savoir que l’événement se tient également à l’automne. Si vous lisez mon infolettre, c’est que vous aimez découvrir des nouveautés. Ce salon est donc pour vous : vous pouvez déguster (plus de 1000 produits !), jaser avec les importateurs et importatrices, apprendre et surtout, acheter vos coups de cœur à l’unité. Ce sont uniquement des produits d’importation privée que vous ne trouverez pas sur les tablettes de la SAQ. Cette année encore, 600 produits seront disponibles à l’achat en ligne. À partir du 26 septembre, vous pourrez consulter le catalogue des produits qui seront offerts sur www.raspipav.com et ceux-ci seront disponibles à l’achat sur la boutique IP de la SAQ pendant la durée du salon.
L’événement se tiendra à Montréal du 18 au 20 octobre au Marché Bonsecours ainsi qu’à Québec, les 25 et 26 octobre, au Manège militaire Voltigeurs de Québec.
Rendez-vous au https://raspipav.com/evenements afin de vous procurer vos billets et obtenir plus d’informations sur l’événement.
À l'apéro
Des vins qui n'ont pas forcément besoin d'un repas
Brain de folie 2024 du Domaine du Mortier (26,60$)
Rouge. Fabien et Cyril Boisard, deux frères qui font du vin à St-Nicolas-de-Bourgeuil, sont pour moi dans les plus grands maîtres du cabernet franc. Ils sont également pionniers de la viticulture bio dans leur région. Cette cuvée provient d’un 6 hectares de vignes plantées en agroforesterie. C’est une carbo de cabernet franc et de grolleau pour un maximum de fruits ! Vraiment bon rapport qualité-prix.
Effervescence
Des bulles, ça se boit à l'apéro, à table, en fin de soirée ou bien ça se met en cave
NV de Benjamin Bridge (33,25$)
Bulles. C’est selon moi le projet vinicole des maritimes le plus intéressant. Ils travaillent en biodynamie depuis 10 ans dans la baie de Fundy. D’ailleurs, c’est un québécois qui est derrière le succès de ce domaine, Jean-Benoît Deslauriers. Bulles non millésimées, donc avec assemblage de différentes vendanges. C’est plusieurs cépages qui composent cette bulle : acadie, seyval, chardonnay et pinot noir. Superbe bulle pour les huîtres !
Obi Wine Keno Bulle du Domaine Geschickt (39,75$)
Pet nat. Domaine avec lequel on aimait bien travailler au Candide. Ils sont situés à Ammerschwir, près de Colmar, sur la route des vins. Les raisins étaient autrefois vendus à la coop et dans les années 50, le père de Bernadette (mariée à Jérome) commence à embouteiller du vin. Ils reprennent sur les traces du Papa et ont passé de père en fils/filles depuis. C'est aujourd'hui, Arnaud, Frédéric et Aurélie qui s'occupe du domaine. Ils sont en biodynamie depuis 1998. Pétillant naturel plutôt aromatique, car composé de gewurztraminer, pinot auxerrois, muscat et pinot blanc. C’était très bon à l’époque, mais ça fait des années que je n’ai pas goûté.
Brut Réserve de Bérêche et fils (97$)
Champagne. Si vous ne connaissez pas ce producteur, C'EST QUE VOUS N'AVEZ PAS LU MON LIVRE ! L'un de mes champagnes préférés de ce qui se retrouve en SAQ. Les frères Bérêche ont repris le domaine familial des mains de leurs parents il y a une quinzaine d'années. S'inspirant de pratiques biodynamiques, ils s'inscrivent plutôt dans la lutte raisonnée, préférant se garder une certaine marge de manœuvre sur des millésimes particulièrement difficiles. Assemblage à parts pratiquement égales de chardonnay, pinot meunier et pinot noir, non millésimé. Des bulles texturées, marquées d'une longueur en bouche remarquable.
Grande Réserve Brut de Vilmart & Cie (95,50$)
Champagne. 30 ans sans produits chimiques chez Vilmart (pas la chose la plus courante dans cette région, mettons). Cette cuvée est un assemblage composé à 70 % de pinot noir classé Premier Cru et de 30 % chardonnay. Cet arrivage, c'est la vendange de 2021 avec du vin de réserve de 2019 et 2020. Il n'y a pas eu de fermentation malolactique (donc acidité vive) et un dosage de 9 grammes par litre.
À table
Des vins qui s'apprécient davantage autour d'un plat
Chianti 2023 de Fattoria di Sammontana (45,25$/MAGNUM)
Rouge. Les mêmes producteurs que ceux qui font le magnum avec la petite jupette de paille (pour lequel j'ai reçu l'appel suivant : "C'est tu bon pour vrai ou c'est une de tes jokes??"). Domaine biodynamique de 13 hectares, 90 % sangiovese, 10 % canaiolo, genre de vin parfait pour la pizz ou en jouant à Uno.
Rioja 4 Caminos 2022 de Moraza (37,50$)
Rouge. Janire Moraza et son mari Patricio Bongo ont officiellement repris le domaine familial en 2018, mais on se doute bien qu'ils étaient grandement impliqués sur le millésime 2016. Les 18 hectares de vignes, travaillés sans aucun produit de synthèse, sont situés dans la Rioja, au pied du mont Toloño. Je m'achète toujours de leur cuvée de grenache en béton, très fruitée et joufflue, mais je n'ai jamais goûté leur cuvée de tempranillo.
East India Solera d’Emilio Lustau (28,05$/500ml)
Xérès. Lustau est une des très bonnes maisons de xérès, existante depuis 125 ans en Andalousie. En général, dans l'industrie du xérès, on fait des assemblages en gros volumes pour produire des xérès de commodités. Chez Lustau, on tente de produire des produits uniques qui racontent une histoire. Ce xérès est spécial : 15 ans d’élevage sur un vin avec 130 grammes de sucre résiduel. Le sucre s’affine lentement, rappelant l’élevage qui se faisait lors des transports par bateau vers l’Inde. C’est à essayer sur des desserts mi-salés, mi-sucrés et le best, un truc avec des noix pis ben du beurre !
De grande occasion
Des bouteilles plus rares à boire maintenant ou à faire vieillir
Rosé de Marie et Vincent Tricot (45,75$)
Rouge. Marie et Vincent Tricot, c’est un couple de superstars du vin nature, situé en Auvergne, terroir volcanique de France. Vincent vient d'Anjou (pas le quartier là) et a fait ses études d'œnologie dans le Beaujolais. Avec Marie, ils ont été attirés par de vieilles vignes franches de pied plantées dans de magnifiques terroirs d'Auvergne. Ils travaillent en bio et font des cuvées sans ou avec très peu de sulfites. Ce rosé était superbe sur le dernier arrivage, une grosse quille de soif de pinot noir et de gamay. Leur cuvée un peu plus opulente, Milan, sort également.
Il Frappato 2023 d'Arianna Occhipinti (61,50$)
Rouge. Arrivage annuel toujours très attendu. Arianna, c’est une super-ultra-cool-vigneronne en Sicile assez emblématique dans le monde du vin nature, nièce de Giusto Occhipinti des vins de COS (elle est rendue plus connue que son oncle, chapeau!). Vous connaissez mon amour du frappato pour son potentiel à donner des vins débordants de fruits. Le vin est élevé 14 mois en botti de chêne slavonien de 25 hectolitres.
Nero Bufaleffj 2019 de Gulfi (71,75$)
Rouge. Matteo Cattania poursuit le travail de son père Vito avec qui il a travaillé pendant 20 ans. Ils font de grands vins, tout en bio, dans le sud-est de la Sicile, sur des terroirs quand même assez distancés les un des autres. L'œnologue qui fait les vins, Salvo Foti, dont j'ai parlé dans mon livre, est un artisan immensément respecté sur l'Etna. Les vins sont parfaits pour la table, la viande notamment, avec toujours assez de puissances et de bois pour accompagner les repas plus costauds, mais sans jamais ajouter de lourdeur au repas. Sur Bufaleffj, on est en DOC Pachino (là où l'on trouve plusieurs Pacini), donc sur le littoral sud-est de la Sicile, 100 % nero d'avola, vinifié de façon classique avec au moins un an d'élevage en bouteille.
Clos Michet 2023 du Domaine La Taille aux loups (46,50$)
Blanc. Jacky Blot fait partie de ceux qui ont voulu redonner des lettres de noblesse à l'appellation Vouvray et à celle de Montlouis-sur-Loire. Il faut dire que la tendance à produire des vins avec du sucre résiduel dans la région en a amené plusieurs à faire des vins de faible qualité où le sucre était grossier. MAIS, la région est un extraordinaire terroir à chenins, particulièrement sur les sols d'argile à silex. Jacky Blot fait partie de ceux qui l'ont fait savoir. Aujourd’hui, c’est son fils Jean-Philippe qui assure la continuité depuis le décès de son père. Cette cuvée est, selon les derniers millésimes, toujours un bel exemple de la tension qui peut émaner des chenins de ces terroirs très calcaires. Le vin n'a pas fait de malolactique, il faut donc s'attendre à cette acidité ciselée, un peu pomme verte. 20 % de bois neuf sur ce vin.
Sancerre Les Grands Champs 2023 du Domaine Fouassier (37$)
Blanc. Vous commencez à connaître mon amour pour ce domaine. Souvenez-vous également de son Iconoclaste en bombe de fruits. Bref, c'est une cuvée parcellaire (c'est le premier domaine à avoir commencé à travailler en parcellaire en Sancerre !). Le terroir des grands champs est composé de calcaires de Buzançais sur kimméridgien inférieur (excellent à plugger sur une date si vous ne voulez pas être rappelé-e). Vinification naturelle bien évidemment et élevage en cuve.
À coucher
Des cuvées qui méritent un temps d'attente pour se dévoiler
Rien cette semaine ;)