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L’INFOLETTRE PUBLIQUE
Prévente en ligne du jeudi 16 octobre
Arrivage en succursale prévu autour du lundi 27 octobre
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Les vendanges sont terminées ! Une récolte similaire à l’an dernier en quantité, avec des maturités assez proches également. Cela dit, au-delà de la qualité du raisin, c’est notre cinquième vendange et chaque année, on sent surtout notre amélioration en cuverie. Nos prises de décisions sont meilleures et on a amélioré nos processus. Dans tous les cas, on aura une meilleure idée de la qualité des vins vers le mois de mars, quand ceux-ci commenceront à révéler en barriques !
À l'apéro
Des vins qui n'ont pas forcément besoin d'un repas
Bianco de Montesecondo (30,75$)
Orange. Silvio Messana, que l'on connait déjà bien à cause des vins de son domaine Montesecondo, est un tunisicien, mais dont la famille est d'origine italienne (il parle un excellent français). Il a été musicien à New York, a étudié à Boston et à Florence. Éventuellement, la vie l'a amené à avoir envie de faire du vin. Il a pris possession de son actuel domaine en 2000 et a entamé la conversion vers la biodynamie. J'ai eu la chance de le rencontre en 2019 et de goûter au domaine et c'est vraiment un chic type (et je trouve que ça se goûte dans ses vins). Courte macération de trebbiano sur peaux (5-6 jours), élevage et vinification en cuve béton.
Muscadet Joe Beef 2023 du Domaine Le Fay d'Homme (25,80$)
Blanc. Je n'ai jamais goûté les vins de ce producteur importé par Plan Vin. Cela dit, cette cuvée m'intrigue puisque elle est issue d'une collaboration entre Vincent Caillé et le Joe Beef. On est en plein coeur de la saison des huîtres, alors du Muscadet de qualité à 25 $, ça me parle !
Grolleau 2024 du Domaine Catherine et Pierre Breton (29,40$)
Rouge. Catherine et Pierre Breton cultivent 12 hectares à l'est de Bourgueil. Ils sont certifiés bio depuis 1991 et ont commencé à introduire des principes de la biodynamie en 1994. Ce sont des visages connus du monde du vin naturel. Aujourd'hui, ce sont les enfants, France et Paul, avec Baptiste, le conjoint de France, qui reprennent le domaine. 3 semaines de macération carbonique sur du grolleau, puis court élevage de 3 mois en béton.
Pinot auxerrois De l’Autre côté 2022 de Christophe Lindenlaub (32,75$)
Blanc. Christophe Lindenlaub est un vigneron alsacien situé à Dorlisheimqui travaille en bio et pour qui la rencontre avec le célèbre vigneron Richard Leroy a eu une grande influence. J'aime généralement bien ses vins, avec une bonne acidité. Pas beaucoup d’info en ligne sur cette cuvée de pinot auxerrois, mais ça semble avoir été élevé en cuve inox, mis en bouteille sans sulfite ni filtration.
Terrassen Grüner veltliner 2024 de Weingut Jurtschitsch (26,30$)
Blanc.Le domaine Jurtschitsch est situé à Langenlois, dans le Kamptal. Alwin et Stefanie s'occupent du domaine familial de 62 hectares depuis un bon moment et travaillent en bio. Ils ont arrêté de louer d'autres parcelles pour se consacrer uniquement à leurs vignes. Ils travaillent normalement avec levures indigènes, information que je n'ai toutefois pas été en mesure de confirmer sur cette cuvée. Élevage en inox, après une lente fermentation.
Effervescence
Des bulles, ça se boit à l'apéro, à table, en fin de soirée ou bien ça se met en cave
Camerise de La Capsule temporelle (22,95$)
Cidre. Le marché du cidre au Québec a fait un peu comme celui des microbrasseries des 10 dernières années : il a explosé ! De la pomme, on en a en abondance au Québec. Cela dit, peu de pommiculteurs travaillent en bio et donc, peu de cidres le sont. J'aime encourager les cidres de pommiculteurs bio plutôt que les projets de négoce. Matthew Quinn est un agriculteur d’abord, un pommiculteur bio de qualité. J'aime beaucoup ses cidres, complexes et frais, avec de belles structures. Celui-ci a co-fermenté avec des camerises.
À table
Des vins qui s'apprécient davantage autour d'un plat
Côtes du Roussillon Cuvée Lais 2023 d'Olivier Pithon (32,75$)
Rouge. Olivier Pithon représente bien le dynamisme du Roussillon. Jeune homme qui travaille en biodynamie et qui fait des vins de grands plaisirs, au caractère unique et qui se qualifient pour la mention "vin nature". Assemblage de carignan, grenache noir, syrah et mourvèdre sur sols majoritairement argilo-calcaire marne et schiste, le tout élevé en béton. J'ai goûté il y a deux semaines et c'était vraiment superbe, très délicat dans sa structure, mais assez sérieux pour la table !
Vouvray sec 2023 du Domaine Vincent Carême (30,75$)
Blanc. Carême est toujours une valeur refuge à la SAQ, car somme toute assez dispo sur les tablettes et le domaine fait de bons rapports qualité-prix. Cette cuvée vient d'un terroir d'argile à silex qui donne un côté très tranchant en bouche. Nez de poire et de pêche avec beaucoup de fruit. Vin de table pour son amplitude, mais rien de lourd ici. Bio, levures indigènes et élevage en fûts. Ah oui, pardon, j'allais oublier l'essentiel....CHENIN!
Rami 2024 de COS (39,75$)
Orange. COS, c'est Giusto Occhipinti, Giambattista Cilia et Pinucia Strano qui font de grands vins en Sicile, mais bon, ça, vous commencez à le savoir. 50 % grecanico et 50 % insolia, égrappés puis macérés pendant 10 jours. L'élevage se fait en cuves béton pendant 12 mois. Non filtré, non collé, léger ajout de So2.
De grande occasion
Des bouteilles plus rares à boire maintenant ou à faire vieillir
La Luna Rosé 2024 de Bruno Duchêne (40,75$)
Rosé. Bruno Duchêne, c'est quand même une rockstar du vin nature. Dans une ancienne vie, il était distributeur de champignons sauvages non pas à Berri-Uqam, mais en Loire ! Il est allé s'installer à Banyuls, complètement au sud du Roussillon, à la frontière avec la Catalogne. Ce sont des terroirs extrêmement difficiles à travailler en raison des fortes pentes et de la composition des sols. Par expérience, les vins peuvent être légèrement affectés par le transport. Ma plus grande expérience de La Luna, je l'ai vécue avec une bouteille qui avait fait un bon 5 ans de cave au Alep :). Assemblage de grenache noir, cinsault, syrah et tempranillo, le tout en pressurage directe, 6 mois d'élevage en inox et en fûts, sans soufre.
Cheverny La Haute Pinglerie 2020 du Domaine des Huards (41,50$)
Blanc. C'est aujourd'hui Jocelyne et Michel Gendrier qui sont à la tête du domaine familial, avec la relève qui se prépare à prendre le relais, Alexandre et Paulina. Ils travaillent en biodynamie à Cour-Cheverny, en Loire, depuis 1998. Le seul intrant qu'ils utilisent au chai est un peu de sulifites. Grande cuvée de chardo et de sauvignon avec fermentation et élevage en fûts.
Sancerre Pieuchaud 2023 du Domaine Paul Prieur & Fils (68$)
Blanc. La famille Prieur fait du vin depuis plus de 10 générations, mais n'a toujours pas compris comment faire une étiquette qui a un minimum de bon sens. N'en demeure pas moins qu'ils savent faire du vin. Les vignes de sauvignon du domaine, sur le lieu-dit Pieuchaud, sont plantées sur des argiles à silex (allô tension) et ont 20 ans. Le vin fermente en inox et est élevé en foudres et demi-muids pendant 12 mois, avec une finition de 4 mois en inox.
Nero Sanloré 2019 de Gulfi (71,75$)
Rouge. Matteo Cattania poursuit le travail de son père Vito avec qui il a travaillé pendant 20 ans. Ils font des grands vins, tout en bio, dans le sud-est de la Sicile, sur des terroirs quand même assez distancés les uns des autres. L'oenologue qui fait les vins, Salvo Foti, dont j'ai parlé dans mon livre, est un artisan immensément respecté sur l'Etna. Les vins sont parfaits pour la table, la viande notamment, avec toujours assez de puissances et de bois pour accompagner les repas plus costauds, mais sans jamais ajouter de lourdeur au repas. Vin provenant du vignoble de San Lorenzo, sur 2,5 hectares de vignes plantées il y a 40 ans. 100 % nero d'avola sur sable rouge.
La Rosine 2022 de Stéphane Ogier (51,25$)
Rouge. Stéphane a repris le domaine des mains de son père en 1997 après avoir travaillé en Bourgogne, où il a appris à faire des vins en finesse et en élégance. Il a agrandi le domaine en mettant la main sur des tops parcelles à Côte-Rôtie et à Condrieu, entre autres. Cette cuvée provient de deux lieux-dits : Coteaux de Tupin et Semons. Syrah égrappée avec 12 mois d'élevage en vieux bois.
À coucher
Des cuvées qui méritent un temps d'attente pour se dévoiler