À l’occasion de ma période d’essai sur la plate-forme Mubi (seule plateforme permettant le visionnage d’un film que je cherchais ardemment: Blutsauger - une comédie Marxiste de vampires… film plutôt… intéressant! J’ai hésité d’en parler ici mais le style du film lent, théâtralisé n’est pas pour tout le monde. Sur cette plateforme j’ai l’instant d’après découvert Life is not a competition - but i’m winning)
Un court docu-reportage autour du genre dans les Jeux Olympiques, d’un point de vue historique et centré sur l’athlétisme. Un beau récap de l’histoire des JO sous un nouveau point de vue : entre témoignages de femmes et personnes trans, et archives vidéo historiques.
On y apprend que les premières épreuves féminines de tous les temps (!) ont eu lieu en… 1928. Pour être ensuite interdites, sans raison valable (je vous laisse découvrir ce sur quoi s’est focalisé les médias, plutôt que sur la médaillée d’or Lina Radke). On apprend aussi que le rituel de flamme olympique fut instauré par… les nazis. On y entend des témoignages de femmes trans sur leur vécu actuel, et ce que cela peut apporter de positif auprès des femmes cis (une histoire de 1re et 2e ligne de départ de course !) On découvre Stella Walsh, LA coureuse la plus connue de son époque… aujourd’hui effacée de l’Histoire pour une raison biologique dont elle n’était probablement pas elle même au courant. On a un rappel sommaire mais juste de l’évolution des « certificats de féminité » et autres tests médicaux invasifs (et à conséquences) pour déceler ou « rétablir » un taux de testostérone « trop élevé » chez les femmes (souvent noires) qui « réussissent trop bien »… sans remettre en question le pendant masculin de cette question, avec l’exemple de l’homme le plus médaillé du monde et sa génétique supérieure aux autres hommes. Il y a quelques autres anecdotes, qui font grincer des dents ou bien sourire.
C’est un très bon reportage d’une durée de 1h20, que je recommande chaudement , même si on ne s’intéresse ni aux JO ni au sport. Car les JO ne sont jamais une « compétition sportive » uniquement, il y a bien plus. Je ne dirai rien à propos des questions géopolitiques, ni de l’éthique ni des désastres écologiques, qui ne sont pas le sujet ici (même si je vous conseille tous les reportages à ces sujets !)
Dans le cas de ces personnes marginalisées, il s’agit de visibiliser, inspirer, donner de potentielles représentations à de jeunes personnes et… habituer le reste du monde à l’existence de ces corps, ces genres, ces athlètes. Car tout comme les stades sont construits sur des bases bancales qui se désagrègent au fil du temps, les normes sociales de genre le sont aussi. « Nous nous infiltrons dans les fissures » :)
À l’occasion de ma période d’essai sur la plate-forme Mubi (seule plateforme permettant le visionnage d’un film que je cherchais ardemment: Blutsauger - une comédie Marxiste de vampires… film plutôt… intéressant! J’ai hésité d’en parler ici mais le style du film lent, théâtralisé n’est pas pour tout le monde. Sur cette plateforme j’ai l’instant d’après découvert Life is not a competition - but i’m winning)
Un court docu-reportage autour du genre dans les Jeux Olympiques, d’un point de vue historique et centré sur l’athlétisme. Un beau récap de l’histoire des JO sous un nouveau point de vue : entre témoignages de femmes et personnes trans, et archives vidéo historiques.
On y apprend que les premières épreuves féminines de tous les temps (!) ont eu lieu en… 1928. Pour être ensuite interdites, sans raison valable (je vous laisse découvrir ce sur quoi s’est focalisé les médias, plutôt que sur la médaillée d’or Lina Radke). On apprend aussi que le rituel de flamme olympique fut instauré par… les nazis. On y entend des témoignages de femmes trans sur leur vécu actuel, et ce que cela peut apporter de positif auprès des femmes cis (une histoire de 1re et 2e ligne de départ de course !) On découvre Stella Walsh, LA coureuse la plus connue de son époque… aujourd’hui effacée de l’Histoire pour une raison biologique dont elle n’était probablement pas elle même au courant. On a un rappel sommaire mais juste de l’évolution des « certificats de féminité » et autres tests médicaux invasifs (et à conséquences) pour déceler ou « rétablir » un taux de testostérone « trop élevé » chez les femmes (souvent noires) qui « réussissent trop bien »… sans remettre en question le pendant masculin de cette question, avec l’exemple de l’homme le plus médaillé du monde et sa génétique supérieure aux autres hommes. Il y a quelques autres anecdotes, qui font grincer des dents ou bien sourire.
C’est un très bon reportage d’une durée de 1h20, que je recommande chaudement , même si on ne s’intéresse ni aux JO ni au sport. Car les JO ne sont jamais une « compétition sportive » uniquement, il y a bien plus. Je ne dirai rien à propos des questions géopolitiques, ni de l’éthique ni des désastres écologiques, qui ne sont pas le sujet ici (même si je vous conseille tous les reportages à ces sujets !)
Dans le cas de ces personnes marginalisées, il s’agit de visibiliser, inspirer, donner de potentielles représentations à de jeunes personnes et… habituer le reste du monde à l’existence de ces corps, ces genres, ces athlètes. Car tout comme les stades sont construits sur des bases bancales qui se désagrègent au fil du temps, les normes sociales de genre le sont aussi. « Nous nous infiltrons dans les fissures » :)