La compote de Côme #206 - du dimanche 5 janvier au dimanche 12
Des gros robots, de l'autobio et des ados.
Ante-scriptum
Je me rends compte, au fil du temps, que les rubriques de cette compote sont de longueur trop inégales, et que certaines regroupent trop de choses : on m’a ainsi plusieurs fois confié ne pas avoir lu ma petite chronique sur un roman car elle était mélangée avec plein de trucs sur du jeu de rôle dont on n’avait rien à fiche… Je suis là pour plaire, et je tente donc une nouvelle organisation, non plus par type d’activité mais par, euh, type de truc. Comme ça tu pourras encore plus facilement ignorer les bouts de compote qui ne t’intéressent pas, trop bien !
Jeux de rôles
Sentai & Sensibility - On peut prêter un certain nombre de qualités à ce jeu, en commençant par son idée de génie de faire se fracasser histoires de gros robots et récits romantiques à la Jane Austen ; on peut même aller jusqu’à dire qu’utiliser pour ça le système Polymorph (le poulain de 9th Level Games qu’ils mettent à toutes les sauces, dans lequel chaque joueur a un type de dé différent) se défend bien, tout comme le style d’écriture du bouquin, légèrement ampoulé, colle bien au ton recherché. Mais bon dieu, je ne comprendrai jamais comment un éditeur peut faire des jeux aussi peu attractifs visuellement, pour le dire poliment… Il y a des gros pixels flous partout dans l’illustration de couverture, nom d’un chien ! Par ailleurs, si le côté « gros robots » du jeu est plutôt bien exploité, le côté « romance » me laisse sur ma faim, avec à peine quelques listes d’activités pour les bourgeois victoriens à se mettre sous la dent. Dommage, avec une idée en or comme celle-là, il y avait de quoi faire…
In The Distorted Threshold - Pas la peine que je te refasse le film, les œuvres nostalgiques de l’enfance des années 80, tu les connais, y compris en JdR. Alors pourquoi en faire une de plus, à part pour surfer sur la vague de la hype ? Eh bien, a minima, ItDT se distingue de la masse en faisant même pas un recto de feuille, ce qui, surprenamment, lui suffit à proposer un système cohérent et une poignée de tables aléatoires qui posent correctement son ambiance. Il y aura pas mal d’interstices à combler, bien sûr, comme dans tous les jeux de cette taille, mais à sortir à l’occasion de quelques heures de libre, il me paraît parfait !
Rosethorn Keep - C’est, bien évidemment, l’aspect délicieusement rétro de Rosethorn Keep qui m’a attiré vers ce jeu solo qui est à la frontière du jeu de rôle et se rapproche finalement plus du jeu vidéo version papier : on y incarne bien un personnage, mais qui ne fera pas grand chose d’autre que d’explorer divers niveaux en compagnie de ses sous-fifres pour pouvoir petit à petit améliorer sa forteresse et se retrouver assez balèze pour aller confronter le big boss qui l’attend patiemment. C’est donc bien la maquette de RK qui fait une grosse partie du boulot, même si le jeu est expliqué de manière si fluide que, même s’il ne rentre pas tout à fait dans les trucs qui sont 100% ma came, je suis quand même bien tenté d’en essayer une partie ou deux…
The Gaping Serpent / Who Armed This Fucking Critter / Mixtape - Il y a en ce moment sur itch.io une jam (un concours de création sans prix au bout, en gros) qui met au défi de créer des jeux de pile 36 mots. On touche ici, sans doute, à la limite de ce qui peut être considéré comme du jeu, pas tout à fait aussi poétique que les jeux de 2 mots et moins jouable que ceux de 200… Mais ce défi fou produit tout de même de très ingénieuses choses, que je ne vais pas toutes lister ici. J’en mentionne trois qui m’ont plu cette semaine : The Gaping Serpent, l’histoire d’une noble qui erre éternellement dans le noir ; WATC, une histoire de petits animaux armés jusqu’aux dents qui se base sur des images pour contourner la limite de mots ; et Mixtape, un jeu qui se joue avec de la musique et qui prouve que 36 mots suffisent pour faire quelque chose d’extrêmement puissant. Et moi, ben, je n’ai pas encore trouvé la bonne idée, mais je t’avoue que ça me travaille…
Magicien·nes Spatio-Temporel·les vs. Fascisme Rampant - Bien sûr qu’il faut se réjouir de la mort d’une bête immonde, même quand des dizaines d’autres, bien plus dangereuses, grouillent actuellement un peu partout ; et en plus, ça me donne l’occasion de découvrir ce jeu du sémillant Florian Ingels à côté duquel j’étais passé et dans lequel, eh ben tout est dans le titre non ? Mais MS-TvFR ne se contente pas d’être une blague ou un jeu-défouloir : il propose un système qui fonctionne, avec de bonnes idées qui mènent à mon sens à de très satisfaisantes parties. Bref, comme je le dis souvent dans cette infolettre, c’est une idée stupide effectuée très sérieusement, ce qui est, cette fois-ci, 100% ma came.
The Mountain Witch - Je ne vais pas parler ici de l’histoire éditoriale de TMW, qui n’intéresse sans doute que les plus nerds des rôlistes lisant cette infolettre (et qui sont sans doute déjà au courant, ou savent se servir d’un moteur de recherche). En ce qui me concerne, j’ai découvert le jeu par hasard cette semaine, en ayant très vaguement entendu parler avant comme de l’une des perles sorties de l’époque de The Forge, c’est-à-dire les jeux indés narratifs connus par les gens cools avant que ce soit cool. C’est donc un jeu d’une autre époque que j’ai découvert ici, qui propose une histoire assez linéaire pouvant potentiellement se dérouler sur une dizaine d’heures sans que beaucoup de contenu soit donné pour alimenter lesdites heures ; un système plutôt simple, un peu alourdi (sans raison à mon sens) par une mécanique de cartes qu’on cache et qu’on révèle, et surtout des calculs un peu pénibles ; mais, surtout, qui s’étale dans une prose vraiment trop verbeuse pour être efficace et bourrée de notes de bas de page de surcroît. C’est dommage, il y a sans doute de bonnes idées et un bon jeu (même si un peu daté) derrière la couche de verbe pédant de TMW mais je n’ai pas réussi à passer à travers… Peut-être que ça vaut quand même le coup de le lire pour comprendre d’où viennent les jeux narratifs qui sortent aujourd’hui ?
Poésie
L’Odeur des pierres mouillées - Après l’avis dithyrambique de Melville sur le recueil de poésies de Léa Rivière, je ne pouvais que me jeter dessus, et je dois dire que pendant la moitié environ du recueil (ses trois quarts en termes de chapitrage) j’ai été tout également conquis : c’est de la poésie comme je l’aime, accessible et venant des tripes, racontant un monde dans lequel se mêlent harmonieusement transidentité et harmonie avec la nature, le long de phrases qui sonnent comme des ricochets sur un fleuve tempétueux. J’ai été, malheureusement, beaucoup moins convaincu par la dernière partie du bouquin, un faux dialogue en prose entre deux amant·e·s sur un coin de lit dont les réflexions sont très, très loin d’être inintéressantes (j’ai du mal à savoir quel sujet n’est pas couvert par leur conversation fleuve) mais qui sonne terriblement faux et artificiel à mes oreilles. J’ai toujours pensé qu’il était très difficile d’écrire de bons dialogues, et ces pages me confortent plutôt dans mon opinion… Quel dommage, vraiment, tant le reste était prometteur !
Bande dessinée
Le Dernier Sergent tome 1 - Je ne l’attendais plus, ce tome 5 du Journal de Fabrice Neaud qui ne dit pas son nom : je pensais, comme tout le monde sans doute, que l’auteur avait renoncé à son chef d’œuvre autobiographie depuis 15 ans, échaudé par les réactions au tome précédent qui l’accusaient de trop mettre en scène publique des choses privées. Et pourtant le voilà, d’une masse si énorme qu’il repousse les limites de ce que ma bibliothèque peut encore contenir comme livres, 400 pages denses retraçant, comme les tomes précédents, à peine 2 ans de la vie de l’auteur (à ce rythme, j’ai bien peur qu’on n’arrive jamais au bout). On y retrouve bien des thématiques chères à Neaud, qui ne l’ont donc pas quitté depuis tout ce temps : une reconstruction philosophico-politique de son quotidien et de ses rapports avec ses contemporains, ici marquée par une prise de conscience quant à l’homophobie latente de la société (à grands renforts de Houellebecq, car Fabrice Neaud est tout de même un peu de droite), mais et surtout une dissection de l’auteur lui-même, son narcissisme et sa tendance à la victimisation (ici enfin explicités) et son attirance quasi-maladive pour de gros mastards qui ne lui rendent presque jamais son affection, en tout cas pas avec l’intensité qu’il désirerait. C’est, en résumé, le journal dessiné d’un homme triste mais lucide sur lui-même, auquel je ne peux m’empêcher d’être sensible dans tous les sens du terme. Je ne sais pas à quel point une telle œuvre a encore sa place dans le paysage de la BD d’aujourd’hui, mais je suis très heureux qu’elle continue à exister, et je la suivrai tant qu’elle sera là.
Séries
Pose saison 2 - On a mis un peu de temps à traverser cette 2e saison de Pose, tout aussi riche que la première et pas toujours facile à regarder : car, si elle demeure par certains aspects une série résolument soap (on continue de parler, même si un peu moins, des rivalités entre les maisons, des histoires de cœur et d’amitié des un·es et des autres, voire des déboires professionnels…) c’est aussi une série qui aborde frontalement des sujets durs comme le Sida et ses conséquences, la récupération de la scène ballroom par la culture dominante, et façon plus oblique l’insécurité permanente, sur tous les plans, à laquelle sont confrontées toutes les personnes trans. Heureusement que nous restons dans une fiction et que pour supporter tout ça il y a de beaux moments d’adelphité, à commencer par un délicieux épisode à la page et une générale bonne humeur qui transpire de la série. Vivement la suite et fin !
Reservation Dogs saison 1 - Bien sûr, le fait que Reservation Dogs existe, c’est-à-dire qu’il y ait une sitcom avec et à propos des amérindiens est à saluer ; en-dehors des questions de reconstruction, ça fait vraiment plaisir de voir un peu de diversité sur mes écrans. Et bien entendu, cette première saison de RD parle beaucoup de ce que c’est d’être un·e (ado) amérindien·ne en ce début de 21e siècle, sans il me semble trop embellir les choses : globalement, ça craint, malgré une belle culture à porter en soi. Mais c’est aussi une série sur le deuil et les traumas qui peuvent venir avec, et, plus largement, une série sur ces trous paumés en province dans lesquels il ne se passe rien et où tout le monde connaît tout le monde, y compris le policier un peu teubé du coin et le bizarro du village. RD c’est tout ça à la fois, avec un rythme assez tranquille et quelques moments d’étrangeté qui tirent encore un peu plus la série vers le haut ; j’ai pris mon temps pour m’y lancer, mais je suis content d’y être enfin !
Films
Yule Log 2: Branchin’ Out - J’avais adoré le premier Yule Log, délire parfaitement maîtrisé qui poussait très loin les curseurs du weird dans une direction vaguement lynchienne tout en gardant sa propre voix. Quand j’ai appris l’existence d’une suite, j’avais un peu peur, ne voyant pas très bien comment on pouvait faire mieux, ou tout aussi bien dans un autre genre… Mes peurs se sont hélas révélées fondées car ce 2e opus, en se voulant trop différent, se retrouve être un peu trop conventionnel à mon goût et donc un peu barbant. Son concept central, celui d’un monde où l’on peut passer de la comédie romantique à l’horreur en un claquement de doigts (enfin, en un changement de luminosité et de bande-son) n’est pas mauvais, mais ne contient pour moi pas assez de bizarrerie pour éviter que l’ennui s’installe peu à peu…
Cerf-volant du bout du monde - Je suis toujours un brin méfiant quand j’accompagne ma fille et sa classe au cinéma, car le programme n’est pas toujours au niveau… De fait, je ne serai jamais allé voir ce Cerf-volant volontairement, et ç’aurait pourtant été un peu dommage au vu de ses qualités : le fait d’être un film de 1958, d’abord, et donc pas un dessin animé au rythme agité comme on en a tou·tes pris l’habitude depuis un moment, mais donc aussi un film dans lequel les enfants parlent comme des titi parigots et avec des expressions délicieusement désuètes. C’est aussi, si j’ai bien suivi, la première co-production franco-chinoise du cinéma hexagonal, avec une grande partie du film se déroulant en Chine et sans aucun sous-titres, nous laissant à la fois aussi démunis que les héros de l’histoire mais avec (pour ma part au moins) un peu moins d’angélisme (car apparemment dans la Chine de 1958 les enfants vont tous parfaitement bien, peuvent jouer dehors toute la journée ainsi que cuisiner des bons petits plats). Mais qu’importe, au fond, car ce n’est pas à hauteur d’adulte mais d’enfants de 5 ans qu’il fallait voir tout cela (d’ailleurs très peu d’adultes apparaissent dans le film), et de ce point de vue, le Cerf-volant est sans doute un dépaysement bienvenu !
Jeu vidéo
Fairune - Je crois que je ne serai jamais satisfait par la masse pourtant de plus en plus importante de petits-jeux-qui-ressemblent-genre-à-Zelda-ou-à-Metroid-de-loin-et-avec-des-pixels : il m’en faut davantage et c’est Fairune qui apaise ma faim cette semaine. Quelle n’a pas été ma surprise cependant en constatant que Fairune n’est pas un énième clone comme je le pensais : il s’agit plutôt d’un jeu de puzzle/énigmes dissimulé en Zelda-like qui s’explore très agréablement en quelques heures, le temps de s’adapter à sa logique parfois tordue. Un vrai plaisir de découverte, donc, et comme j’ai chopé une collection qui contient les 4 jeux de la saga, je risque d’y revenir dès la semaine prochaine !
Podcast
Hildegarde, génie cosmique - Je dois être un peu neuneu parce qu’à la lecture du fameux Hildegarde de Léo Henry je n’avais pas tout à fait compris qu’il s’agissait là d’une visite à une personne réelle… peut-être parce que son histoire, qui multipliait les choses incroyables et les superlatifs, ne me paraissait pas pouvoir être autre chose que frictionnelle… Et pourtant si, cette abbesse percluse de vision, savante botaniste et compositrice qui tenait tête au pape et à l’empereur et a inspiré bien des courants féministes et écologiques aujourd’hui a bien vécu en plein milieu du 12e siècle, et ces 5 heures de podcast visent à redonner la mesure de ses multiples facettes en refusant la simplicité et les raccourcis faciles. C’est une écoute passionnante à bien des égards, qui redessine les contours d’une époque que nous croyons connaître et ceux d’une femme trop unique pour en faire un modèle mais ô combien captivante à découvrir !
Musique
Mohama Saz, Quemar Las Naves - Oui, en effet, on peut sans doute ranger la musique de Mohama Saz, et ce disque-là en particulier, dans la case psych rock, avec ces longues envolées qui donnent l’impression d’avoir avalé quelque chose d’acidulé avant de lancer l’écoute… mais il y a quelque chose de plus, qui tient peut-être au léger exotisme d’écouter du psych rock espagnol, mais aussi à cette clarinette qui revient s’imposer au fil des morceaux. Forcément, avec la pochette de l’album, ça évoque une fois de plus en moi des histoires de désert, de visions imposées par une marche suante à travers des étendues jaunâtres, avec un arrière-plan musical porté par des traditions mélodiques que je ne saurai tout à fait définir ni placer dans le temps ou l’espace. C’est, en bref, un voyage ailleurs.
L’arrière-queer de Milouch
PEAU de Dorothy Allison
2025 sera l'année de Dorothy Allison. Préparez-vous à ce que je vous bassine avec ma nouvelle lubie…
Je ne cesserai pas tant que son nom restera dans l'oubli.
Je bataillerai jusqu'à ce que s'élèvent des places, puis des statues de Dorothy Allison, qu'on nomme des autostrad en son nom ET QUE S’ÉLÈVE SUR LES RUINES ROUILLÉES D'UN MONDE ANCIEN : DOROTHY ALLISON-CITY !
(pardon)
Bon bref alors Peau, pourquoi c'est bien, pourquoi c'est beau ?
C'est je pense, l’œuvre synthèse de Dorothy Allison. On y trouve rassemblés : des cours, des réflexions, des notes… C'est touffu, autobiographique et très lesbien. On y trouve des réflexions sur l'écriture, les relations et la sexualité lesbienne, la communauté, la politique… Mais tout ça ancré dans un texte profondément personnel et où l'analyse qui assume pleinement sa subjectivité est passée au prisme de l'individu.
Il n'existe évidement pas de mode d'emploi de la vie, mais ce texte m'a donné certaines des réponses que j'attendais depuis des années dans un moment où je ne les attendais plus.
Ce fut ma bouée de sauvetage des fêtes de fin d'années : 400 pages de bon papier qui surnagent entre la bûche et le champagne.
Et toi
mass : J’ai vu Nosferatu, le film de 2024 réalisé par Robert Eggers. Je réalise cependant que je ne connais pas les deux versions précédentes, celle de 1922 et celle de 1979, qui sont pourtant entrées dans l’histoire du cinéma, notamment par le design du vampire lui-même. Ces films ont transformé le personnage en véritable monstre, renforçant ainsi l’horreur par l’aspect visuel.
Dans ce contexte, je trouve que Robert Eggers a accompli un excellent travail. Le comte Orlok (et non Dracula) est terrifiant et monstrueux. Certaines scènes sont particulièrement gores et dérangeantes, notamment parce que le comte ne suce pas le sang au cou, mais directement au cœur. L’ambiance gothique et horrifique que le réalisateur a voulu instaurer fonctionne parfaitement. L’idée que le vampire soit une plaie, presque une maladie qui contamine tout ce qui l’entoure, est magnifiquement mise en valeur.
Sur la forme, le film montre une recherche esthétique très réussie, même si certains choix m’ont paru un peu superficiels, comme le format, un hybride entre le 4:3 et le 16:9. Je n’ai pas vraiment compris ce que cela apportait. Par ailleurs, on sent l’hommage au film de 1922, notamment à travers une esthétique qui rappelle beaucoup les films muets des années 1920.
Les acteurs sont globalement convaincants. Willem Dafoe est excellent dans le rôle du Pr. Albin Von Franz (une sorte d’alter ego de Van Helsing). En revanche, Lily-Rose Depp (j’ai découvert que la fille de Johnny Depp jouait dans le film en écrivant cette critique) a parfois tendance à en faire un peu trop.
Malgré tout, mon ressenti reste assez mitigé. Les images sont belles, l’horreur est bien présente, mais j’ai trouvé le film ennuyeux. Les enjeux m’ont paru peu captivants, comme si l’on revisitait des éléments déjà vus des dizaines de fois, sans vraiment proposer quelque chose de nouveau ou d’intéressant. Je dois admettre que je n’ai pas été emballé. Peut-être suis-je simplement insensible à ce type de formalisme visuel.
Et toi, qu’as-tu compoté cette semaine ?
Par ailleurs :
- Je découvre ébahi que Vladimir Cauchemar a certes un excellent clip, mais qu’un obscure centre culturel a fait mieux des années avant !
- Je pense sans doute un peu trop à Elon Musk en ce moment mais je pense sincèrement qu’il est, avec Donald Trump, le plus grand danger actuel pour les États-Unis et peut-être l’occident dans sa globalité. Ce long article explique pourquoi et malgré son ton un brin sensationnaliste et ses conclusions apocalyptiques, c’est un bon résumé d’à quel point Musk a toujours été une sacrée merde humaine qui commence tout juste à arrêter de mentir au public. Et je l’ai déjà implicitement dit mais il est sans doute temps de l’expliciter tout à fait : barre-toi de X-anciennement-Twitter, rien de bon n’en est sorti depuis son rachat par Musk et ça va vraiment pas s’arranger. Tant qu’à faire, barre-toi de toutes les plateformes détenues par des fachos ou des gens qui font copinou avec les fachos (genre Zuckerberg), je t’assure que ça te manquera pas vraiment.
Des bises
et peut-être à dimanche prochain, si tu parles très beaucoup français.