La compote de Côme #189
Des saintes, des grands hôtels et de la queerness partout.
Du dimanche 8 septembre au dimanche 15,
J’ai lu :
Chiennes de garde - Guidé par les copines Eugénie et Milouch, j’ai à mon tour plongé dans ce recueil de 13 nouvelles offrant une vision sans fard du Mexique et de son rapport compliqué (pour ne pas dire carrément hostile) envers les mexicaines. Au fil de ces textes qui parfois se répondent, parfois non, qui baignent tous dans un certain réalisme pour mieux s’en éloigner vers la fin du recueil, la seule chose qui est claire, c’est que tous les problèmes entourant la condition féminine sont présents au Mexique mais se doublent également d’une chape constante de misogynie : le terme est faible quand il recouvre des dangers constants de mort ou d’agression sexuelle. On quitte le bouquin sonné, plein de colère, mais aussi plein de tendresse face à ces portraits de personnages qui ressemblent tout de même sacrément à des personnes.
Zoc - J’ai eu un peu de mal à accrocher au style graphique de Zoc, qui flirte avec le manga sans en être tout à fait, mais qui ne nuit pas à l’atmosphère feutrée et mystérieuse de l’ouvrage : en une poignée de pages est présenté un monde où certaines personnes sont dotées de pouvoir, sans qu’on sache comment ni pourquoi, comme si on plongeait dans l’histoire un tome trop tard. D’ailleurs, Zoc ne se concentre pas vraiment sur l’aspect super-héroïque des choses, mais s’intéresse plutôt à la personnalité effacée de son personnage-titre, de là où ses capacités la mènent, et de comment elle essaye de trouver sa place dans le monde. Une belle fable sur l’adolescence, avec un angle suffisamment original pour ne pas sentir la redite !
Teens on Pacts - Le format pamphlet continue de démontrer son efficacité en jeu de rôle avec ce petit jeu qui tient en 3x2 pages pour proposer une expérience qu’on peut à présent qualifier de genre, celui d’adolescent·e·s se retrouvant aux prises avec des pouvoirs qui les dépassent. Entre l’école et les pactes démoniaques signés par inadvertance, la vie n’est pas facile, et on ne s’étonnera pas de voir tout ça motorisé par l’apocalypse, plus précisément par un système dérivé (de loin) de Libreté, avec son principe de réussites qui peuvent dépasser l’intention d’origine. C’est très efficace, on ne déborde pas sous les moves et l’application de tout ceci est assez évidente, que demander de plus ?
La Petite Amie de Minami - Ce manga pour le moins inhabituel m’a eu deux fois. La première, parce que je pensais que cette histoire d’une petite amie qui mesure littéralement quelques centimètres allait être plutôt mignonne, ou peut-être se concentrer sur les problèmes pratiques que posait une telle situation : c’est bien le cas, mais il y a aussi beaucoup, beaucoup plus de choses t’outrant autour du sexe que ce à quoi je m’attendais. La deuxième tient à la fin du récit, carrément surprenante, et que je ne te divulgâcherai pas ici, mais le moins qu’on puisse dire est que je ne l’avais pas vu venir (tout comme, d’ailleurs, le fait que le bouquin a été créé par une femme). C’était donc une lecture plutôt rafraîchissante, pas dans le sens auquel je m’attendais, mais parfois ce n’est pas plus mal !
Wreck this Deck - J’avais lu une version de ce jeu de « destruction de jeu de cartes » en 2021 et c’était un plaisir de le retrouver dans une version un peu plus complète, qui ressemble davantage à une expérience ludique qu’au genre d’étrangetés qu’on trouve sur itch, appétissantes sans qu’on sache comment les aborder. En l’occurrence, Wreck this Deck demeure un jeu solo inhabituel puisqu’il ne comporte pas vraiment de condition de victoire ou de durée de partie indiquée : on peut incarner un·e démonologiste enfermant des démons dans un jeu de cartes customisé aussi longtemps qu’on le souhaite, en tenant un journal qui témoigne de la modification progressive des cartes du jeu par nos soins, jusqu’à ce que ça devienne un beau bazar. J’ai beau avoir écrit un jeu inspiré de celui-ci, je crois que je suis encore trop timide pour oser métamorphoser ainsi un jeu de cartes, mais ça fait tout de même sacrément envie…
Follow - Voici un autre jeu qui ressort des archives avec une nouvelle version, gratuite et il me semble aux règles légèrement différentes (je suis pas descendu à la cave pour vérifier). Pour avoir fait partie des playtests originaux, c’est un jeu qui continue de me tenir à cœur et qui est en effet, comme le revendique l’auteur, une bonne porte d’entrée aux jeux de rôle collaboratifs et sans MJ : en l’occurrence, il s’agit ici de reproduire le parcours d’une quête, qu’il s’agisse d’une découverte scientifique incroyable ou d’aller jeter un anneau dans un volcan. C’est bourré de bonnes idées et de conseils, c’est personnalisable et rejouable à souhait, et en plus c’est gratuit, alors qu’attends-tu ?
Page de pub :
Les Chroniques de Sainte Clervie - Parfois, je me lance dans la création d’un jeu en sachant pertinemment que celui-là, ce ne sera pas mon best seller, mais juste une bizarrerie que j’ai besoin de me sortir du crâne. En l’occurrence, ça faisait un moment que je voulais imaginer un JdR dans lequel une sainte bretonne obscure revient parmi nous pour mener la quête qu’elle n’a pas pu réaliser de son vivant, et j’ai il y a quelques mois eu l’idée d’observer cette quête de l’extérieur, c’est-à-dire en proposant d’incarner les personnes qui suivent la sainte, et non la sainte elle-même. Et puis, comme chacun de ces personnages serait un archétype, pourquoi pas multiplier les systèmes ? Oui, tant qu’à écrire un jeu pour le plaisir, pourquoi ne pas dire qu’il utiliserait des dés, des cartes, du tarot, des dominos, des billes, des pièces, des jetons, des allumettes, et j’en passe ? Donc voilà, Les Chroniques de Sainte Clervie est à ranger avec mes autres jeux les plus expérimentaux, et s’il n’a servi à rien d’autre qu’à exorciser quelques envies (et à m’entraîner à la mise en page), ce sera déjà très bien !
Festival « 50 ans de jeux de rôle » - Je me suis rendu compte que j’avais lamentablement oublié de te prévenir des quelques festivals et autres rencontres rôlistes que j’ai faites ces derniers mois, car il me faut à chaque fois penser à le dire une semaine à l’avance et ce n’est pas mon fort… Mais cette fois-ci, j’y pense ! Je serai donc à Senlis le week-end prochain, sans surprise avec mes consœurs et compères du Rayon Alternatif, pour vendre des jeux de rôles indépendants super chouettes (mais aussi les miens) et discuter avec toi si tu viens y faire un tour !
J’ai vu :
A Gentleman in Moscow - Avec deux de mes tropes narratifs favoris dans le pitch (un grand hôtel en quasi huis clos et une série suivant ses personnages sur le temps long), je ne pouvais pas être partial envers A Gentleman in Moscow… Je ne peux pas dire que la série a rempli toutes mes attentes, puisque le grand hôtel reste un décor qui n’est pas exploré de fond en comble, mais elle demeure un divertissement très sympathique, très ancré du côté du mélo avec l’évolution politique de la Russie du siècle dernier en toile de fond. Certes, les derniers épisodes donnent un ton un peu plus actif à la série, mais cela demeure en demi-teinte : on est là pour les beaux décors, les beaux costumes et une certaine tendresse envers les personnages, qu’on voit mûrir avec plaisir jusqu’aux derniers grands départs…
À la recherche de l’ultra-sex - Comme tous (?) les nerds des années 2000, j’étais évidemment fan des Message à caractère informatif de Nicolas & Bruno, mais j’avais passé la main sur ce long-métrage doublant et revisitant des films pornos des années 70 (surtout parce que je n’étais pas parvenu à le voir en salles). Je rattrape ce manque cette semaine et suis à moitié convaincu seulement : certes, on retrouve le même humour potache que dans leurs réalisations précédentes, et leur même maestria du montage, mais c’est un humour qui me touche un peu moins aujourd’hui et qui fait moins mouche dans une histoire d’une heure que dans les courts épisodes du Message…. Je ne fais pas complètement ma fine bouche non plus, j’ai quand même bien rigolé à de nombreuses reprises, même si une partie de ces rires était dirigée vers le matériau source lui-même : il y aurait presque un documentaire à sortir sur ces films pornos des années 70 se mêlant à des pratiques sportives, à des histoires de SF, ou des revisitations de plus en plus douteuses de films à succès de l’époque…
J’ai joué à :
Hades - Ce qu’il s’est passé, c’est que j’ai été privé de ma Switch pendant 2 semaines, alors que j’étais parvenu jusqu’au boss final de Hades sans réussir à le battre pour le moment. Et alors que je reprends ma console en main, je me rends compte que ce qui m’irritait un peu dans le jeu me repousse encore plus : comme tous les rogue like ou presque, c’est un jeu où la répétitivité est poussée à son paroxysme, et dans lequel quelques stratégies existent mais où je constate que je passe surtout mon temps à appuyer sur les mêmes boutons comme un bourrin. Certes, le jeu est joli et le sentiment de progression est bien dosé, mais j’avoue ne pas porter un grand intérêt à son histoire, et la réalisation que la vraie fin du jeu va me demander encore des dizaines d’essais au bas mot m’épuise un peu d’avance… Surtout que d’autres jeux m’attendent patiemment derrière ! Donc tant pis, je n’irai pas jusqu’au bout de Hades, qui m’a tout de même fourni de bons moments de divertissement cet été, et je ne lui en demandais pas plus.
J’ai écouté :
Cerno saison 3 - Dans cette troisième saison, réalisée en plein confinement, Julien Cernobori se détourne de sa recherche d’informations sur les tueurs au cœur de son enquête et se réoriente vers l’aspect que j’apprécie le plus dans son enquête, à savoir le portrait des victimes ; en l’occurrence Ioana Seicaresco, ancienne institutrice qui a clairement fait forte impression à ses ancien·ne·s élèves, dans un sens positif ou (parfois) négatif. C’est très touchant et ça donne lieu à de belles rencontres dans la communauté roumaine et de dialogues avec des vieilles dames qui, à une autre époque, auraient elles-mêmes pu être des victimes. Bref, je continue d’avaler les épisodes de Cerno, et un peu au-delà du mi-chemin c’est toujours aussi bien !
L’arrière-queer de Milouch :
Le Rocky Horror Picture Show - Je ne suis pas particulièrement cinéphile. J'aime bien voir des films, j'ai dû en voir beaucoup pendant une certaine période, mais clairement, ça n'a jamais été une passion débordante. Les films ne représentent d'ailleurs que 22% des chroniques de l'arrière-queer (eh oui, on est très précises ici !).
Cependant, il y a un film que j'ai énormément regardé, c'est le Rocky Horror Picture Show. J'ai un souvenir très précis de la première fois que je l'ai vu (et immédiatement adoré) et après, je n'ai pas arrêté de le revoir, d'en regarder des extraits, d'aller aux séances au studio Galande, d'écouter ses musiques... J'avais même pour projet de me faire un cosplay de Franck’n’Furter fut un temps.
Donc laissez-moi vous parler d'un film dont l'impact sur la communauté LGBT est indéniable
d'une comédie musicale qui porte un message fort de subversion queer
de ce qui fut pendant des années l'objet culturel le plus queer que je connaissais...
Alors le Rocky qu'est ce que c'est ? C'est une comédie musicale (oui, celle-là trouve grâce à mes yeux, notamment parce qu'elle est parodique) qui raconte l'histoire d'un couple de BCBG américains (Brad et Janet) qui se retrouvent par le hasard d'une route mal entretenue dans l'étrange manoir du docteur Franck’n’Furter pendant la convention des Tranvestites from Transylvania au cours de laquelle le docteur va présenter un être nouveau de sa création : Rocky ! La célébrité du film est en grande partie du à ses représentations où le public « rejoue » l’œuvre mais aujourd'hui, je vais plutôt vous parler du film en tant que tel.
C'est une comédie musicale qui mélange des vampires, de l'horreur hammerienne, de la science-fiction, des chansons plus iconiques les unes que les autres et SURTOUT de la queerness partout. il y a évidement Franck’n’Furter, le docteur travesti (c'est le terme qu'il utilise) mais tout le film déborde d'une queerness weird mâtiné de culture seventies… Et autant vous dire que si la cérémonie des JO vous a choqué, vous n'êtes pas prêt pour le Rocky... Et rappelons-nous qu'il est sorti en 1975 (soit 10 ans après l'aventure de la Casa Susanna pour vous le replacer dans la timeline de l'arrière-queer).
Et évidement, moi c'est cette queerness qui m'intéresse et surtout son pouvoir de subversion. Parce que le Rocky présente des personnages réellement déjantés qui éclatent les normes de genre avec des high kick de bas résille. Et je pense qu'il est important de le mettre en regard d'autres œuvres dont nous avons pu parler ici.
Et de voir que en comparaison à des film comme Emilia Perez (qui montre une transition de genre très normée et rentrant dans les standard sociétaux), le Rocky, lui, propose : des persos au genre très flou, une subversion des costumes et rôles de genre, une opposition très forte entre le weird des personnages et la rigueur de la société (symbolisé par les personnages de Brad et du docteur Scott) et enfin, une forme d'initiation à la culture queer pour les personnages de Brad et Janet. Les deux sont tout à fait valables (et je ne veux pas m'acharner sur Emilia Perez) mais ne portent clairement pas la même charge subversives.
Évidemment, tous le monde n'est pas Franck'n'Furter (et heureusement d'ailleurs) et en tant que militante trans matérialiste, je suis pour que la vie des personnes queer soit autres choses qu'une performance et soit, ben, juste la vie qu'elle ont décidé de mener. Néanmoins, j'adore le Rocky pour la subversion dont il a fait preuve et pour les portes qu'il a pu ainsi enfoncer dans la société et dans les esprits. Il est parfois besoin d’œuvres déjantées et novatrices pour pousser plus loin le champs des possibles et puisse les paroles de sa dernière chanson : « don't dream it, be it » résonner pour vous comme elles ont pu résonner pour moi.
Et toi :
Melville - J’avais déjà pu lire certains ouvrages de la collection poésie des Éditions du commun. C’est une collection audacieuse que propose Juliette Rousseau, des textes vraiment contemporains, une typographie inclusive développée par le collectif Bye-Bye Binary, des livres sobres et beaux à la fois. Je m’attendais à beaucoup, j’ai reçu bien plus. Peu de textes m’ont autant chamboulée, transportée, ont autant résonné en moi que ce que j’ai trouvé dans ce qu’on appellera un recueil de poésie, mais qui pourrait tout aussi bien être considéré comme une collection de notes, un rassemblement de fictions et de réflexions, un manifeste queer. Léa Rivière raconte un autre monde et ce monde est le mien. Je retrouve au fil des mots, en mieux formulé, en plus abouti, les pensées et les émotions et les envies qui me traversent. Elle parle d’un univers qu’il me semble habiter, parfois, quand je suis à la bonne densité. Rien n’est parfait, mais tout est brillant.
Laurence - Dix secondes pour te dire que dans les meufs qui ont de la voix et qui sont cools, il y a aussi ces dames, qui sont mes reines personnelles :
- Wanda Jackson à la carrière longue et folle, mais qui toute jeune, au temps du rockabilly, mettait la honte à Elvis en chantant ses tubes mieux que lui (je te mets “Rip it up”, je crois que c'est la version de ce titre la plus énervée qui existe). Pour la petite histoire, elle aurait eu une histoire d'amour avec le king à la période où les deux faisaient la route de salles de concert en salles de concert, mais avec sa personnalité de feu, elle lui aurait fait plutôt peur (oui, je suis fangirl de Wanda).
- Candye Kane, une ancienne actrice pornographique américaine, militante pour des associations de femmes rondes, à la voix puissante et formidable, ultra jazzy. Elle est morte d'un cancer, mais je pense que le cancer lui-même ne sait pas comment il a réussi à l'emporter. Ceci est mon morceau préféré.
- Etta James, évidemment élevée à la chorale d'une église baptiste, elle aussi incroyablement solide, qui a résisté au racisme, à des commentaires forts déplaisants sur son physique, à une vie de couple pas toujours simple, et passé 10 décennies à passer du RnB au jazz, avec parfois des interprétations solidement rock et des balades qui continuent à être reprises dans la pub. Sa voix n'a pas d'égal (Christina Aguilera, qui a aussi une sacrée voix, a pourtant essayé d'en reprendre des morceaux). Tu connais forcément “I just want to make love to you” mais je te mets deux bijoux très différents : la balade moelleuse sur laquelle les américains se marient, “At last”, et un enregistrement public de “Something's got a hold on me”. Je l'aime pour toujours, Etta.
mass : Alors, soyons honnêtes, au départ, j'y allais un peu en moonwalk : série TF1, je n'étais pas hyper emballé. Disons que le logo TF1, c'est comme une alerte rouge qui clignote « Attention, clichés en approche ! ». Mais bon, un soir je suis tombé sur deux épisodes par hasard. Et là, révélation : « Tiens, peut-être qu'il faut laisser une petite chance au produit ». Après tout, les préjugés, c'est marrant cinq minutes, mais si on les dépasse, on peut découvrir des trucs sympas... parfois.
Alors, me voilà lancé dans HPI, et coup de bol, c'est dispo sur Disney+. C’est une série à enquêtes, un épisode = une enquête, avec un ou deux fils rouges qui donne de l’ampleur à la série. C'est un peu la version française de The Mentalist ou autre série américaine du même genre, mais avec un petit côté bien de chez nous.
Ce côté franchouillard, il est surtout porté par l'héroïne principale, qui, soit dit en passant, est incarnée par Audrey Fleurot. Elle est déjantée, chiante un max, et c’est ce qui la rend géniale. Elle est mère célibataire de trois enfants, avec un quotidien jonglé entre les couches, les réunions scolaires et les gardes impossibles à caler – mais elle gère tout ça avec une désinvolture tellement assumée que c’en est comique. C’est une personne totalement sans gène, d’ailleurs quand elle résout les enquêtes, elle annonce des fois des choses horribles sans prendre de gants. C’est d’ailleurs un point que je trouve très rafraichissant dans cette série, la plupart du temps les coupables sont des personnes comme tout le monde, qui on fait une erreur, c’est absolument pas manichéen je trouve.
Et puis à côté de ça, elle a le parfait opposé en face d’elle : le commissaire bien rangé, droit dans ses bottes, qui aime que les dossiers soient bien ficelés, les bureaux bien rangés, et la vie bien organisée. Évidemment, entre ces deux-là, ça fait des étincelles, et c'est là l’autre ressort comique de la série. Ils sont tellement différents qu’on pourrait faire une thèse sur la confrontation des deux mondes.
Bon, je ne vais pas mentir, on ne révolutionne pas le genre ici. On voit les ficelles, les petites pirouettes scénaristiques, mais c’est efficace. La série est super bien ficelée pour passer un bon moment sans se prendre la tête. Bref, une bonne série de détente, où tu laisses ton cerveau en mode avion et tu te laisses embarquer.
Donc si vous aimez les séries à enquêtes avec une héroïne aussi barrée qu’attachante, je vous conseille HPI. Franchement, ça fait le taf !
Et toi, qu’as-tu compoté cette semaine ?
Par ailleurs :
- Grâce à Camille, je suis moi aussi obnubilé par le visage de Cecilia Bartoli quand elle chante Vivaldi.
- Grâce à Madeleine, je me découvre une passion pour cette chaîne de fruits et légumes filmés en time-lapse.
- Y a-t-il meilleure expérience touristique que d’utiliser le quartier de Manhattan pour jouer à Pac-Man ?
Des bises
et peut-être à dimanche prochain, si tu fais plus attention à l’appareil photo que Nils.