La compote de Côme #188
Des sorcières, des anarchistes et des cowboys.
Du dimanche 1er septembre au dimanche 8,
J’ai lu :
Yazeba’s Bed & Breakfast - Eh oui, je vais encore déborder d’enthousiasme pour ce jeu de rôle qui m’a conquis par absolument tous ses aspects, et avec lequel je suis retombé amoureux lors de ma lecture de sa version physique, un beau bébé de plus de 500 pages… En effet, qu’y a-t-il à ne pas admirer dans YBB ? Son côté « tranches de vie » qui débute avec des choses légères pour muter petit à petit vers des choses plus émouvantes, qui n’oublient pas d’aborder les sujets les plus difficiles ? Son aspect « prise en main immédiate » qui fait qu’on peut lancer une partie en 15 minutes à peine et se laisser prendre en main par le jeu le temps de quelques heures ? Sa façon admirable de construire tout un monde de références et de personnages inoubliables en quelques phrases disséminées de-ci de là ? Son côté legacy, encore renforcé par les surprises et secrets que renferme cette édition physique ? Son aspect visuel, qui m’avait un peu rebuté au tout début mais qui éclate de mille feux quand on a le livre entre ses mains ? Et je ne parle même pas de son game design de génie, car je l’ai déjà fait auparavant… Bref, à la lecture comme en pratique (j’ai une cinquantaine de parties du jeu à mon actif et je ne compte pas m’arrêter là…) c’est définitivement le meilleur jeu des années 2020, au minimum.
Guide d’autodéfense numérique - C’est sans doute sur Mastodon, ce repaire de libristes gauchistes, que je suis tombé sur ce Guide dont j’ai achevé la lecture cette semaine. C’est très, très complet et si je n’en ai pas parcouru les 1000 pages avec la même attention (de très longs passages concernent la mise en pratique des conseils donnés sur une interface Linux, qui n’est pas celle que j’utilise) j’ai trouvé très éclairant les explications sur la façon de fonctionner d’un ordinateur, hors et en ligne, et comment ces utilisations peuvent servir de marchepied à bien des gens qui voudraient nous nuire. Rien que sur ces points, la lecture du Guide me paraît essentielle, particulièrement si la vie privée et la collecte des données sur Internet est un sujet qui te tient, comme moi, à cœur…
Être réelle - Au hasard d’une galerie d’art, j’ai ramassé un petit livre apparemment écrit par une écrivaine pour une exposition récente, en ignorant tout de l’autrice et de l’exposition. Dès lors il m’a clairement manqué quelques clefs de compréhension pour tout à fait saisir ce texte, ce qui ne m’a pas empêché d’être frappé par sa beauté et une précision dans son style que je croise rarement au cours de mes lectures. On y parle de la nature, de mythes grecs, de la lumière forcément, le tout dans une poésie sibylline que j’ai laissée filer, appréciant le style avant le fond. Une lecture mystérieuse, donc, et c’est très bien comme ça.
Brave Zenith - À relire ce jeu (pour préparer une partie bientôt), je me souviens pourquoi son parfum d’OSR m’avait plu au départ : c’est tout simplement une version de Pendant ce temps, dans le métro dans laquelle les personnages partiraient à l’aventure plutôt que de rester coincés dans un wagon. C’est de l’OSR avec des règles très simples (tout se règle au dé à 6 faces) et un mélange de choses attendues (de la magie, des personnages voleurs) et inattendues (on peut jouer des mimologies et se battre contre des squelettes à la cannelle). Bref, c’est sans doute la vibe que j’adopterais si je devais écrire mon propre jeu du genre, mais je n’ai pas besoin de le faire puisque Brave Zenith existe déjà !
Absurdia - Je vais être honnête et avouer ne plus trop me souvenir ce que contenait la version précédente de ce jeu de rôle qui propose une sorte de Bienvenue à Valnuit version JdR, c’est-à-dire un univers à la fois absurde et inquiétant, dans lequel la vie suburbaine américaine devient source d’angoisses et de sombre surréalisme. Ce n’est pas le premier à tenter le coup, mais c’est sans doute celui qui essaye de donner une version la plus complète et jouable possible de la chose, ce qui n’est pas une mince affaire car reproduire de telles ambiances tient de la gageure… Et de fait, Absurdia n’essaye pas vraiment, donnant sur les 4/5e du bouquin toutes les procédures, étonnamment mécaniques, pour jouer au jeu (c’est du pur PBtA, en réalité) et ne devenant véritablement intéressant qu’en fin d’ouvrage, lorsque sont enfin proposées diverses accroches scénaristiques. C’est un peu dommage et en même temps, je vois mal comment il aurait pu en être autrement…
Capucin - C’est la première fois que je lis une bande dessinée de Florence Dupré-Latour qui ne soit pas de l’autobiographie ou de l’autofiction, et ça fait du bien ! Les 3 tomes de Capucin regroupés dans cette intégrale ne sont néanmoins pas loin de ses obsessions habituelles, puisqu’on y trouve des enfants cruels et une gémellité possessive et jalouse, mais le tout baigné dans une ambiance de fantasy cynique qui fonctionne très bien. L’évolution du récit sur les 3 tomes est également assez intéressante, avec un vrai renouvellement des enjeux d’un tome sur l’autre, en particulier le dernier qui effectue un spectaculaire bond dans le temps pour mieux souligner comment, même adulte, Capucin reste quelqu’un d’égoïste et d’insupportable. On aurait pu imaginer une série en beaucoup de tomes encore mais c’est au final très bien qu’elle se soit arrêtée là, permettant à l’histoire d’aller à l’essentiel !
Convict-ion - Je crois bien que Convict-ion est le premier jeu de rôle que je lis à citer Butler et Foucault dans le texte, ce qui n’est pas rien… Dommage que la couverture du jeu ne soit pas plus attirante car sous des atours discutables se cache un jeu très intéressant, qui part du système BoB, à base de circulation de jetons, pour tisser une allégorie sur la prison que peuvent représenter les normes sociales et de genre, en nous proposant d’incarner des personnages précisément rejetés par ces normes et s’en échapper grâce au pouvoir de leur Genre. Je regrette également que le jeu, au-delà de ses 2 cadres pré-écrits (une école et une prison) ne soit pas plus précis dans ses outils pour créer son propre cadre et ses propres personnages, mais c’était l’un dans l’autre une lecture rafraîchissante !
Notorious Style - J’ai été un peu perdu à ma première lecture de ce jeu sur le street art, de par sa maquette foisonnante qui partait dans tous les sens : finalement assez logique pour un jeu qui veut rendre hommage à ces méthodes vibrantes et parfois chaotiques de s’approprier la rue. Entièrement bâti sur une série de moves (à la PbtA) interdépendants, on comprend que c’était difficile de trouver par où commencer… Il ressort de ma lecture un aspect peut-être très technique au jeu, qu’on pourrait presque explorer comme jeu de stratégie plutôt que jeu solo dans lequel écrire, et surtout dessiner, a pourtant toute son importance ; mais j’ai cette impression de pas mal de jeux solos, elle n’est donc peut-être pas très avérée !
Samouraï vs Ninja - Le dernier tome en date (dernier tout court ?) des petites « BD dont vous êtes le héros - l’héroïne » de Jason Shiga, bâties sur le succès de Vanille ou chocolat ?, est peut-être aussi son plus réussi. Une fois de plus, le récit et son exploration sont assez courtes, mais avec une structure qui change à nouveau des 2 tomes précédents : ici on est dans des enchaînements de flashbacks entièrement construits autour de la dualité du titre, puisque choisir un des deux parcours nous entraîne irrémédiablement dans une direction… Enfin presque, puisque sans divulgâcher le bouquin, atteindre la fin la plus satisfaisante demandera au moins 3 lectures : avant de la trouver, j’étais un peu dubitatif par ce Samouraï vs Ninja, mais la mécanique pour y parvenir est vraiment très maligne ! Y arriveras-tu ?
Page de pub :
Conversation avec Léonard Chabert - Comme à chaque début de mois, voici un nouvel épisode de mes Conversations rôlistes ! C’est le dernier de la saison, et le dernier avant un moment car avec la rentrée scolaire, le temps va me manquer un peu de poursuivre ce projet… même si j’ai des idées en stock pour une hypothétique saison 3 ! C’était en tout cas un plaisir de discuter avec l’ami Léonard de son Domaine des crabes, qui se démarque de pas mal de JdR avec son attache au matériel comme réel apport au jeu, et sa gestion collective des personnages…
J’ai vu :
Cowboy Bebop - À force de lire des jeux de rôle qui s’en inspiraient, j’ai fini par aller voir à la source ce que valait cette série si culte, dont j’entends parler depuis si longtemps… Eh bien, sans surprise, c’est du très bon. Il y en a peu, même aujourd’hui, des séries qui parviennent à si bien marier le style et la substance, alors j’imagine qu’à l’époque ça a dû être une petite bombe, cette série exsudant le cool qui parvient dans le même temps à aborder des thèmes aussi délicats que la nostalgie qui blesse, le fait de faire face à ses douleurs, la difficulté de surmonter ses traumas. Peu habitué à regarder des anime, la structure épisodique de la série et sa longueur (standard pour l’époque) m’ont un peu lassé, mais comme beaucoup j’ai adoré ses personnages, son ambiance, son univers fait de références mélangées qu’on laisse se déployer discrètement, en arrière-plan. Et cette musique, nom d’un chien !
Quantum Cowboys - Comme un clin d’œil, j’ai également regardé cette semaine cette bizarrerie qui combine mon goût pour les boucles temporelles à celui pour les films avec des dizaines de styles visuels différents. Le fond de Quantum Cowboys n’est pas très important, malgré un message plus subtil qu’il n’y pourrait paraître : ça peut se résumer à l’errance d’une poignée de personnages dans des déserts de western où rien n’est tout à fait stable, ni les gens, ni les décors. Il faut se faire au rythme du film, qui prend son temps pour avancer par méandres, mais c’était pour moi une chevauchée plutôt réussie, ne serait-ce que visuellement. En revanche, j’apprends au moment du générique de fin que c’est sensé être le premier opus d’une trilogie, ce qui me paraît un peu trop ambitieux…
J’ai joué à :
The 7th Citadel : Les Tambours funestes - Ça y est, après l’avoir sérieusement poncée pendant les grandes vacances, j’ai fini la première des deux campagnes de The 7th Citadel au bout de… 20 heures ? Davantage ? C’était en tout cas génial et je commence à regretter de ne pas avoir pris les extensions du jeu, échaudé par mes parties de The 7th Continent qui m’avaient un peu lassé, notamment par leur difficulté. Mais ici le jeu est très différent : pas de die & retry, plutôt un jeu à missions en partant toujours (ou presque) du même endroit, la citadelle du titre qu’on améliore au fil de notre partie. L’échec d’une mission ne signifiant pas la fin de la campagne, les conditions de véritable échec sont donc très faibles, sans enlever à une difficulté que, jouant en solo, j’ai souvent senti me frôler… Tout comme avec Yazeba, je pourrais développer longtemps sur les myriades de petites trouvailles de game design qui font de ce jeu une pépite, entièrement basé sur un système de cartes à révéler (et à ranger pendant parfois de longs moments, mais l’écoute de podcasts est là pour ça !) avec plein de surprises et de variations sur cette mécanique centrale. Quel plaisir, en tous les cas, d’arpenter ces territoires et de comprendre peu à peu leur mythologie, tout en ayant le sentiment, au bout de cette première campagne, de n’avoir même pas vu la moitié du jeu. C’est peut-être cela qui lui manque : un mode de jeu où l’on pourrait arpenter librement le jeu, histoire d’en découvrir les moindres recoins… Peut-être dans une future extension ?
J’ai écouté :
Cerno saison 2 - J’ai continué d’avaler les épisodes de l’enquête de Julien Cernobori (dont l’un des plus gros défauts est tout de même ce titre pas terrible) autour des assassinats de vieilles dames parisiennes dans les années 80. Dans cette 2e saison, Cernobori s’éloigne un peu des victimes et s’intéresse davantage aux tueurs, allant jusqu’à se déplacer en Martinique pour rencontrer la famille de l’un d’entre eux ; puis, cloué à Paris par le Covid, le podcast devient méta et ce sont ses auditeurs et auditrices qui envoient des pistes à l’enquêteur, nourrissant dès lors un parcours qui pourrait bien ne jamais finir… Je continue en tout cas d’écouter avec plaisir ces petits bouts de vie, équivalant des personnes à des personnages, et me demandant où tout cela va bien mener !
Cie Kta - Je continue de fureter sur Bandcamp à la recherche des femmes énervées, celles qui prennent des grosses guitares pour mieux crier, et la Cie Kta fait partie de celles-là, avec son gros son noise rock sur lequel vient se poser une voix qui raconte plus qu’elle ne chante. Le programme est donné dès le premier morceau : ne nous laissons pas tromper par l’Histoire écrite par les vainqueurs, il y a des interstices dans lesquels on peut se rebeller, comme on l’a toujours fait. Alors il va être question ici de toutes celles et ceux qui ne se sont pas laissé faire, des Gaspard de Besse, des Marius Jacob qui n’ont pas besoin des élites pour vivre, quand l’inverse est moins sûr. Ici, on va chanter à la gloire de la Commune de Paris, de celles qui ont osé s’opposer à des loins iniques et tou·te·s les ZADistes. Bref, au détour d’un chemin (mais n’est-ce pas toujours ainsi que ces choses se passent ?) je suis tombé sur une joyeuse bande d’anarchistes, pour mon plus grand plaisir.
L’arrière-queer de Milouch :
Emilia Perrez
DISCLAIMER : Si vous voulez avoir l'expérience Emilia Perez telle que je l'ai vécue, je vous invite à ne pas lire cette chronique, à ne rien lire et à juste avoir quelques idées en tête qui date des vagues compte rendus du festival de Cannes.
Ainsi, vous serez prêt⋅e à plonger dans l'incertitude et la surprise !
Et pour les plus blasé⋅es et celleux que le spoil ne défrise pas, voici mon avis.
Alors, Emilia Perez. J'y suis allée en ne me souvenant pas de grand chose. Dans ma tête c'était un film sur une meuf trans narco qui trucide des gens et fais couler des hectolitres de sang.... En gros, je pense que je voulais allez voir Les chiennes de gardes X Appocalypse bébé le film (d’ailleurs, si tu es réalisateur de film, penses-y, franchement, il y a un public, enfin, il y a moi. Et je serais très enthousiaste)…
Mais bon, ça n'est pas exactement ça... Déjà (et c'est un gros déjà) c'est une comédie musicale. Et c'est bien parce que ce film m'a permis de savoir que je n'aimais pas les comédies musicales (à part le Rocky Horror Picture Show, évidement, que je ne renierais pour rien au monde). Et je pense que c'est bien d'avoir ce genre de certitude tandis que le monde devient de plus en plus incertain et que les résultats des élections et les institutions se font allègrement renvoyer au placard.
Mais revenons à nos moutons. Emilia Perez, c'est donc le récit (chanté…) de la transition de genre d'une cheffe Narcos qui abandonne sa vie pour devenir une cheffe d'entreprise repentie. Cheffe d'entreprise qui va monter une organisation pour retrouver toutes les personnes que le narcotrafic a enlevé et fait massacrer (ce qui est une réalité sociale extrêmement dure au Mexique et que le film traite pas trop mal).
Alors bon, un des trucs qui m'avait plus dans le pitch (imaginaire) que j'avais du film, c’était que le récit ne se concentrait pas trop sur la transition du personnage. Et du coup, j'avais bien hâte d'avoir un personnage trans qui est autre chose que sa transition.
Et bon, ça n'est pas exactement ça....
Les 20 premières minutes sont un récit de transition médicale avec tout ce qu'on peut imaginer de sensationnalisme et de « « « transformation » » ».
Mention spéciale à la chanson de la clinique à Bali qui est clairement un monument de cringe et qui je pense est la pour mettre en PLS la SOFECT...
Bon et puisque c'est l'arrière-queer, je me permets, mais aucune transition ne se passe comme ça...
Je veux bien croire que c'est ~la magie du cinéma~. Mais faire croire qu'une transition médicale c'est se réveiller couverte de bandages après avoir subi toutes les opérations en même temps (avec des plans super subtils qui font des aller-retours entre la poitrine du personnage et son entrejambe) c'est grandement abusé. Je trouve que ça montre un processus super mystérieux et bio-technologique qui ressemble plus à un extrait de Volte-Face qu'à un vrai parcours. Je ne dis pas que j'aurais voulu voir un parcours super réaliste (parce que croyez-moi, c'est surtout des portes dans la gueule et de l'attente) mais là, je trouve ça à deux doigts de l'irrespect. Le film tente néanmoins un rattrapage in extrémis avec un beau moment méta qui montre que oui, il nous aime nous les queers chelou·e·s qui allons sûrement constituer son public...
Bon ceci mis à part (et c'est quand même un gros truc très important), qu'est ce qu'on peut en tirer. Ben déjà visuellement c'est très beau, y a un usage des éclairages diégétiques qui est super cool et qui je trouve donne une ambiance néonesque / guirlande de Noël vraiment très réussi. En plus je trouve personnellement que l'ambiance « néon » sied assez bien aux éléments culturels mexicains que le film emprunte.
Les chorégraphies sont vraiment très jolies et le travail d'ensembles des danseur·euses claque ! Ça rattrape un peu les moments de comédie musicale qui pour moi plombent le film en le lestant sous trois tonnes de sur-explication.
Enfin, mis à part les éléments vraiment relatifs à l'aspect médical de sa transition, on a au final un film qui traite plutôt correctement son personage trans.
Elle n'est ni présentée comme un monstre, ni un être chelou, ni comme un personnage perclus de doute. Sa décision de transitionner n'est ainsi jamais remise en question par le film. Bref, on peut se dire que le taff n'est pas « trop mal » fait sur ce point...
Donc bon, je ne suis pas vraiment satisfaite ! Et je pense qu'on peut faire mieux et qu'il faut être exigeant avec les œuvres qui touchent au queer (cf. Girlfriends) (et même avec toutes les oeuvres en général).
Néanmoins, je note quand même que le cinéma tente des moves un peu audacieux et un peu plus respectueux que d'habitude et les assume. Big up au festival de Cannes qui nous a offert les larmes de transphobes et ça, ça fait toujours plaisir...
Et toi,
qu’as-tu compoté cette semaine ?
Par ailleurs :
- Je me demande bien pourquoi Thomas Messias a décidé de lire tous les bouquins de Patrick Sébastien (même moi, je ne me lancerais pas de défis aussi dangereux pour les neurones) mais ce qu’il est dit est savoureux et salutaire.
- Je dois avouer que cette chronologie du métro de Philadelphie ne me passionne pas, mais je lui pardonne tout grâce à sa magnifique frise (merci datagif !).
- L’amie Milouch a sauvé l’honneur de Biquette qui a désormais sa page Wikipédia en français \o/
- Une rétrospective incroyable de l’évolution du jeu de société en France entre 1950 et 2000 !
Des bises
et peut-être à dimanche prochain, si t’as pas mis le feu aux poudres.