La compote de Côme #187
Des petites filles, des nains et des biquettes.
Du dimanche 25 août au dimanche 1er septembre,
J’ai lu :
Yotsuba & ! tomes 1 à 15 - Je crois que c’est sur Mastodon que j’ai vu passer ce manga dont je ne connaissais absolument rien et que j’ai avalé d’une traite cette semaine avec beaucoup de plaisir ! On y suit le quotidien de Yotsuba, petite fille d’environ 5 ans (mais avec la personnalité et les traits malléables, entre 3 et 7 ans, selon les besoins scénaristiques de la série, ce qui a tendance à m’agacer un peu) et de son père célibataire, le long d’un été puis d’un automne dans un nouveau quartier. Il n’y a pas de grande histoire ici mais des personnages récurrents, les voisines, les amies, et un petit monde dont le quotidien se déplie avec tendresse et humour au fil d’histoires plus ou moins indépendantes. C’est très doux, très drôle aussi (ça n’évite pas certains clichés des mangas japonais, comme le personnage masculin bêtement amoureux d’une fille inaccessible et canon, mais ça reste très secondaire heureusement), et évidemment que je me projette à fond dans la relation père - fille de la série mais ça peut sans doute s’apprécier sans cela !
Blackwater tome 4 - Je continue à traverser la saga de cette pauvre famille riche qui s’échange ses enfants et a beaucoup de problèmes comme le fait que le petit dernier est un méchant délinquant, et comme tu peux t’en douter à la lecture de ce résumé un brin caricatural, je m’ennuie un peu… C’est bien écrit et les personnages sont attachants, mais il continue de ne pas se passer grand chose, à part des péripéties qui ne me passionnent pas, et un aspect fantastique qui se fait un poil plus présent dans ce quatrième tome mais que j’aimerais voir émerger tout à fait. Je continuerai ma lecture vu que ça se lit vite et bien, mais mon enthousiasme du début s’érode.
A Map Down & Around the Midnight Highway - C’est rare que je sois véritablement énervé par un jeu, mais je dois admettre que payer 10 dollars pour un document de quelques pages, élégamment illustré, et ne contenant que 19 (courtes) phrases m’a fait un peu mal. Pourtant, l’intention était prometteuse, avec cette idée d’un jeu sans autre support qu’une carte accompagnant 2 joueurs le long d’un voyage imaginaire ; mais la carte en elle-même n’est qu’un assemblage de quelques éléments visuels, certes inspirants mais pas assez riches à mon sens pour faire tenir une partie au-delà d’une petite heure. En soi, AMD&ATMH aurait fait un très bon petit jeu en une page, à acheter pour 1 ou 2 dollars : en l’état, et sans aperçu du jeu sur sa page itch, il me fait l’effet d’une arnaque, dans laquelle je suis tombé pour éviter que toi aussi.
Among the Elves - Je suis toujours friand des jeux épistolaires originaux et celui-ci en fait partie, d’une part de par sa proposition ludique (une personne partie chez les elfes envoie des cartes postales à son ami·e) et d’autre part par ses mécaniques (on part du principe que les elfes surveillent et censurent les communications, d’où les choix limités de mots, les minces espaces de libre expression, et j’en passe). Cet écart entre élargissement de l’imaginaire et restriction des choses qu’on écrit me paraît tout à fait fructueux !
Two-Peaks Island - J’ai lu avec intérêt la version pré-alpha du prochain jeu de l’ami Gulix qui, comme moi, semble ne pas s’être remis de ses visionnage de Lost (tout en étant peut-être, comme moi, frustré par la série à plus d’un point). C’est donc un jeu de rôle avec des gens qui s’écrasent sur une île, comme il y en a eu d’autres, avec, comme souvent chez Gulix, des mécaniques inspirées par Brindlewood Bay et The Between, c’est-à-dire avec des phases de jeu bien délimitées et des mystères qui émergent au fil du récit. Tout cela est fort bien ficelé, avec des choses encore floues mais qu’on devine déjà très réfléchies par l’auteur, et j’ai hâte de voir comment ça va évoluer !
Ultraviolet Grasslands, 2e édition - J’ai lu et fait jouer à UVG il y a 7 ans, l’été également, aussi lire cette 2e édition m’a fait l’effet d’un retour dans un pays que j’avais visité pour la dernière fois il y a bien longtemps : c’est toujours aussi beau, tout y est source de souvenirs, et entre-temps les choses ont changé et me réservent des surprises… UVG est donc toujours un point crawl à travers un paysage de fantasy psychédélique que n’aurait pas renié Moebius, dans lequel c’est le voyage qui compte et pas vraiment la destination. Le jeu est bourré à craquer de contenu, non seulement au niveau des endroits où peuvent s’arrêter les personnages mais aussi pour y ajouter des choses, voyager de douze façons différentes et peupler ces contrées de mille personnages grâce à autant de tables aléatoires. Le tout finit par être un peu intimidant mais soutenu par des règles plutôt légères et bien résumées là où ça compte. Bon, tu l’auras peut-être un peu compris, la conclusion c’est que tout cela me donne envie d’y repartir en voyage…
Thousand Year Old Campfire - Si ce jeu de Tim Hutchings n’était qu’un prétexte pour faire un jeu de mot à partir de son best-seller Thousand Year Old Vampire, ce serait déjà fantastique ; mais non, comme à son habitude Hutchings va beaucoup plus loin et produit ici quelque chose de l’ordre de l’artefact, en l’occurrence un faux manuel de relevés topologiques mais vrai jeu solo alliant dessin et imagination. On va y dessiner les strates géologiques d’une grotte et ce qu’elles contiennent en lançant pas mal de dés, mais surtout en suivant des diagrammes qui tiennent de la poésie visuelle et sont eux-mêmes de petits bijoux, hors de toute considération ludique… Bref, voilà encore un objet ludique non identifié dont je me réjouis !
My Favorite Thing Is Monsters tome 2 - Le 2e volume du magnum opus d’Emil Ferris, tout aussi massif que le premier, nous signifie par ses dimensions même que c’est une histoire qui prend son temps : certes, l’histoire avait fini sur un cliffhanger des plus réussis au tome précédent, mais ce n’est pas pour autant que l’action de ce tome 2 devient trépidante. On continue d’y explorer les labyrinthes que forment les relations familiales et amoureuses, les identités de genre et les syndromes post-traumatiques, et la ville de Chicago elle-même comme décor à ces déambulations qui ouvrent autant de portes qu’elles en ferment… Tout cela est toujours à tomber par terre graphiquement, mais je dois admettre avoir été un peu frustré par la fin de ce volume qui n’en est pas vraiment une et laisse de nombreux fils narratifs en suspension, dans l’attente d’un 3e tome. Quand je pense que 7 ans séparent les deux premiers volumes, je me dis qu’on a là une Chriswarite en puissance…
J’ai vu :
Fort Boyard saison 35 - Chez nous, l’été, c’est Fort Boyard, et tu le sais sans doute si tu lis cette compote depuis un moment, c’est un passe-temps qu’on prend très au sérieux, en regardant toutes les émissions, et même le semi-making of d’après émission, ce qui représente tout de même 3 heures par semaine… Inutile de tâcher de te convaincre que Fort Boyard c’est très bien, comme je l’ai fait par le passé, car soit tu es déjà convaincu·e, soit tu me méprises complètement. Sache en tout cas que les émissions de cet été étaient particulières à plus d’un titre : d’abord parce que, à cause des Jeux Olympiques, leur diffusion a été tronquée (l’un des épisodes n’a d’ailleurs pas encore été diffusé, à se demander s’il le sera tout court) ; ensuite parce que, comme c’était les 35 ans de l’émission, elle en a profité pour se retourner un peu sur son succès, non avec un grand best-of (pour lequel j’aurais été totalement client) mais en invitant des ancien·ne·s de l’émission, dont Patrice Laffont peu avant son décès ; également parce que, comme chaque années depuis quelques saisons, l’émission tente des trucs pour se renouveler, entre nouvelles épreuves, gimmicks périodiques et évolution de certains personnages (Passe-Partout et Passe-Muraille ont enfin droit à la parole, ça n’aura pris que 35 ans), et ça fonctionne plutôt bien ; mais surtout, surtout, parce que cet été Madeleine a regardé quelques émissions avec nous et a adoré. Nous sommes donc parvenus à transmettre notre virus, et c’est à ranger dans mes plus grands accomplissements en tant que parent !
Ripley - Je n’ai jamais lu de roman de Patricia Highsmith et je n’ai pas non plus vu le film adapté du roman d’où est tiré cette série ; non, moi si je venais c’est parce que ça avait l’air classique et en noir et blanc, et qu’il y avait Andrew Scott dedans. Quand en plus j’ai appris que tout cela était écrit et réalisé par le même type qui avait fait l’excellent The Night Of… Bref, Ripley est effectivement une série qui est absolument sans tâche au niveau visuel, avec une photographie à tomber par terre et d’excellentes performances d’acteur, mais c’est aussi une lente analyse de comment un sociopathe pas si doué que ça se débat dans des pièges qu’il s’est lui-même mis dans les pattes. J’ai été plaisamment surpris par le fait que le protagoniste ne soit à aucun moment source de sympathie du spectateur, et qu’il ne soit pas présenté comme un génie du mal absolu : juste un type abject qui essaye de s’en sortir et dont on en vient à espérer qu’il sera attrapé (mais ça, je t’en laisse la surprise). Non, le seul défaut de la série, c’est qu’elle a évidemment attiré des hordes de touristes dans de magnifiques paysages italiens qui n’en demandaient pas tant…
J’ai joué à :
How to throw an amazing party - Il se pourrait tout à fait que j’ai profité d’une semaine d’écriture intensive pour me lancer à corps perdu dans la création d’un jeu solo dont je t’ai déjà parlé (et dont je parle ici)… Et il se pourrait que dans ce jeu, j’insère pas mal de mini-jeux, pour lesquels j’ai dû aller trouver l’inspiration un peu au hasard du net. D’où ma trouvaille, cette semaine, de ce petit jeu aussi bien vidéo que papier (selon tes préférences), dans lequel il s’agit de tracer des lignes autour de formes, avec plusieurs contraintes : un principe qu’on a déjà croisé dans pas mal de jeux (les commentaires de la page évoquent The Witness, et ils ont raison) mais qui fonctionnent admirablement bien ici pendant la petite demi-heure que ça prend de naviguer à travers tout ça. Au final, je n’ai pas (encore ?) utilisé ce principe dans Un Chant d’îles, mais il est suffisamment simple et malin pour que je le garde sous le coude…
J’ai écouté :
Rhyme Island, “The Spark” - J’ai passé une bonne partie de la semaine à m’abreuver des mélodies saturées de King Gizzard & the Wizard Lizard, et des mixes des Kleptones, ce fabuleux faux groupe (il n’y a qu’un seul type derrière) spécialisé dans le mash-up énergétique. Et voilà qu’au détour d’un de ces mixes, mon oreille accroche à ce que je pense être le remix drum’n’bass d’un morceau de hip-hop, mais non : il s’agit bien d’un morceau de drum’n’bass sorti il y a à peine quelques mois. Ce qui le distingue, c’est qu’il a été écrit et composé en partie par un groupe de jeunes irlandais·es par un “youth project” d’un coin paumé, et le résultat est franchement incroyable. C’est un concentré incroyable d’énergie, impeccable dans son genre musical, et avec des paroles pleines de positivité : bref, c’est pour moi le banger de l’été !
Cerno saison 1 - Il y a quelques semaines, l’amie Milouch, jamais avare de bonnes recommandations, me parle l’air de rien d’un podcast d’enquête, « mais pas vraiment », qui a pour décor des quartiers pas si loin de chez moi… Ça réactive dans mon cerveau quelque chose dont Camille m’avait parlé il y a un peu plus longtemps et que j’avais honteusement oublié, et bref, je m’y mets : pas effrayé par le fait que 127 épisodes ont déjà été diffusés, j’ai écouté Cerno avec frénésie cette semaine, m’avalant les 26 épisodes qui constituent sa première saison en quelques jours. C’est qu’effectivement, le fait divers qui forme la colonne vertébrale du podcast est passionnante (l’assassinat en série de vieilles dames dans le Paris des années 1980) : mais c’est surtout une excuse pour Julien Cernobori qui lui permet de rencontrer toute une population du 19e arrondissement parisien et de les faire parler de leur vie, avec un focus tout particulier pour celles et ceux qui sont laissé·e·s de côté, ceux et celles qui sont un peu fêlé·e·s par la vie et à qui on ne donnerait pas la parole en d’autres circonstances. On n’est pas si loin des Pieds sur terre ou de Transfert, avec une trame narrative un peu plus présente, ce qui me convient très bien : de quoi donner l’envie de savoir où tout ça va mener, et de parler un peu plus aux inconnu·e·s dans la rue…
The Flaming Lips, Strobo Trip - Parfois, j’écoute une petite chanson de quelques minutes ; et parfois, j’écoute un délire des Flaming Lips (mais si, tu sais, les mecs chelous qui ont fait un album avec Miley Cirus !) qui dure 6 heures, une broutille (oui parce qu’ils ont également sorti un truc qui dure 24 heures et se présente sous la forme d’une clef USB insérée dans un véritable crâne, et évidemment que j’ai ce machin dans ma discothèque, sous forme numérique uniquement je te rassure, mais je m’égare). Cette “6 Hour Song”, presque ironiquement entourée par deux morceaux d’une durée standard, est évidemment impossible à résumer : il y a des moments de danse hallucinée, d’autres d’une tristesse infinie, d’autres encore de délire psychédélique, et même une sorte de jam plutôt sympathique vers la fin ; il y a Sean Lennon qui vient faire coucou et égrener des noms de gens ; il y a, globalement, l’impression d’être tombé dans la cave de types qui ont pris trop de drogues et de se laisser porter par leur délire. C’est à la fois inécoutable et d’une justesse musicale absolue, un projet fou, dont les 10 dernières minutes parviennent à être incroyablement touchantes ; comme si, parfois, il fallait accepter de prendre beaucoup de temps pour toucher la beauté du doigt.
L’arrière-queer de Milouch :
Stryga : C'était l'été et la moiteur d'aout. Cela faisait quelques mois que j'attendais la sortie de l'incroyable zine Sornettes chez les éditions Absaintes, alors quand je l'ai vu apparaitre telle la lumière froide d'un climatiseur devant les corps assoupis par la chaleur, je me suis laissée emporter !
J'ai donc commandé Sornettes et dans ma foulée consommatrice, Stryga. Un zine sur le monde du black métal underground paru chez le même éditeur. Et c'est tout bonnement fascinant. Je n'y connais pas grand chose en black métal. J'étais donc très loin d'imaginer que la scène underground et notamment féministe était aussi variée ! Le zine présente plusieurs interviews de groupe, des revues d'albums et de très nombreux visuels super cools ! L'ensemble baigne dans cette esthétique sombre et un peu mystique du black métal ce qui en fait un zine super beau juste à feuilleter.
Loin des affres qui gangrènent le monde du black métal (cf. Heavystériques) je vous propose donc deux petits retour sur deux groupes qui m'ont particulièrement plus (oui, l'arrière queer c'est le don, la générosités ; je vous donne trois reviews pour une seule livraison).
Feminazggul : Bon déjà rien que le nom du groupe est incroyable mais ça n'est pas la chose la plus cool ! En effet, j'avais déjà entendu du violoncelle dans du métal (boooring), du biniou dans du punk (mouais), du marimba dans du métal (ça j'avoue, c'est sympa) mais avez-vous déjà entendu de l’accordéon dans du black métal ?! Et bien, c'est une superbe idée ! L’instrument est utilisé dans tous son registre grave avec notamment de très longs tirés grave qui posent une ambiance grinçante et inquiétante ! Le reste des morceaux que j'ai pu écouter sont aussi super cools avec des mélange de voix claire et de chant gutturaux qui sonnent vraiment bien et toujours un ensemble plutôt mystique avec notamment pas mal de sons d'oiseaux, d'enregistrements de nature... tout en restant dans le style assez massif du black métal avec de longs passages mêlant cris et guitare saturée.
Hulder : Encore plus mélodique et évocateur, Hulder tape clairement dans cette catégorie du black métal que j'aime beaucoup. Celui qui est un peu plus lent et sait prend le temps de développer des mélodies un peu épiques et dont les multiples couches ressemblent à une terrifiante avalanche de sons. C'est le projet solo de Marz Riesterer, une multi-instrumentiste de talent ! Je retiens notamment “Hearken the end” qui a transformé le temps d'une écoute la station de RER de Nation dans laquelle je marchais en une crypte colossale et majestueuse.
(De toute façon avec son pentacle géant tracé à la surface, Nation a tout d'un lieu de concert de métal)
Y’en a un peu plus, je vous le mets ? J'apprend en rédigeant cette chronique que la fondatrice de Feminazgull, Margareth Killjoy, est en outre l'autrice de romans de SF qui ont l'air tous plus cools les uns que les autres. Elle a notamment écrit le cycle de Danielle Cain qui met en scène un groupe de chasseurs de démons non-binaires au cœur des États-Unis et qui devrait paraitre en septembre chez Argyll. Peut-être une futur arrière-queer ?!
Et toi :
Mass : J'ai écouté Popular Monster de Falling in Reverse. Ce groupe a fait le choix de sortir des singles à peu près tous les six mois depuis quelques années. Cet été, ils ont regroupé tous ces morceaux dans un album, agrémenté de quelques chansons inédites. Pour moi, cet album est pour l'instant le meilleur de l'année.
Falling in Reverse propose un mélange de genres musicaux, avec comme base du métal. Leur musique intègre également beaucoup de rap, et même un titre surprenant, "All My Life", qui pourrait être décrit comme du country-métal. Pour ce morceau, ils ont fait appel à Jelly Roll, une star de la country aux États-Unis.
Cet album se distingue par une diversité de styles dans chaque morceau. Certaines chansons rappellent le hard rock des années 90. Les changements de rythme et les surprises sont constants tout au long de l'album, peut-être que la dernière fois que j'ai entendu cela c'était System of a Down.
Sur le plan visuel, je vous recommande de regarder les clips du groupe. Le chanteur et leader de Falling in Reverse, qui est d'ailleurs le seul membre restant du groupe initial, est très investi dans l'aspect visuel de leurs créations. Il s'inspire beaucoup du genre science-fiction pour mettre en scène une histoire où il occupe le rôle central (le gars à l'air d'avoir une pastèque à la place de la tête quand on parle d'égo).
Je vous conseille vivement de jeter une oreille à cet album, surtout si vous aimez les mélanges entre le rock, le métal et d'autres sous-genres.
Et toi, qu’as-tu compoté cette semaine ?
Par ailleurs :
- Une page merveilleusement rétro sur une curiosité architecturale, merci Les Jours !
- Quand la musique, la géométrie et la couture se rejoignent.
- Je découvre avec 3 ans de retard l’interview d’un de mes héros, merci Camille !
- Je connaissais déjà de nombreux faits perturbants sur l’ornithorynque (il secrète du venin, son lait sort par des glandes cheloues, et j’en passe), j’apprends aujourd’hui que sous une lumière UV il brille en bleu-vert. J’attends encore qu’on apprenne que cet animal est un vaste canular.
- Biquette, la chèvre punk, a une fiche sur Wikipédia (mais pas en français, la honte).
Des bises
et peut-être à dimanche prochain, si tu te prends pas de grenade.