La compote de Côme #178
Du dimanche 23 juin au dimanche 30,
J’ai lu :
L’Essentiel des gouines à suivre tome 1 - Je connais mon Bechdel sur le bout des doigts, pour y avoir consacré une bonne partie de mes études universitaires ; enfin, disons que je connais très bien la Alison Bechdel mainstream, celle de Fun Home et de Are You My Mother?, mais qu’en tant que mec ciste absolument pas queer, je ne m’étais jamais intéressé à ses Dykes to Watch Out For. C’était bien sûr une erreur et il faut remercier Milouch de m’avoir secoué (sans le savoir ?) sur ce point en me prêtant les deux anthologies publiées en français il y a quelques années. Ce premier tome regroupe environ 200 planches des débuts de la série, alors sérialisme dans des publications féministes, et j’en retire plusieurs réflexions : d’abord, que c’est super bien, du pur soap où l’on suit les histoires de cœur, de cul et d’amitié de cette joyeuse bande de lesbiennes ; ensuite, que c’est sacrément ancrée dans l’actualité étasunienne de l’époque et que tout un tas de références me passent donc au-dessus de la tête, malgré les petites notes explicatives ; enfin, que c’est incroyable de constater à quel point ce qui semblait réservé au milieu queer à la fin des années 80 (le végétarisme, les produits bio, l’inquiétude écologique, et j’en passe…) est aujourd’hui normalisé ou fait tout du moins partie des questionnements de tout un tas de gens (dont moi). Bref, je débarque complètement et me rend compte de choses dont tout le monde avait peut-être déjà conscience, notamment de l’excellence de Bechdel !
Nécromanchien - J’ai totalement oublié de t’en parler dans cette compote et c’est fort dommage, mais j’étais vendredi dernier dans les murs de l’excellente librairie Aapoum Bapoum pour y dédicacer ma Trilogie de la vie ; l’occasion d’échanger avec tout un tas de gens sympathiques et de découvrir les productions du tenancier du lieu, que j’avais déjà vu passer sur itch mais auxquelles je ne m’étais intéressé que trop brièvement. En l’occurrence, ce Nécromanchien est de la belle ouvrage, un jeu deux-en-un qui hacke deux systèmes ayant fait école : le Wretched & Alone de Chris Bissette, pour un jeu solo dans lequel on incarne un nécromanchien rejeté par tous et se réfugiant dans la manipulation de petites créatures mortes-vivantes (un jeu assez peu optimiste, donc), et le Honey Heist de Grant Howitt pour un jeu en groupe ou une bande de nécromanchiens vont faire un casse dans une convention d’embaumeurs. Deux salles, deux ambiances, donc, mais aussi deux réussites !
Ours liquide - Tant que j’étais dans les murs d'Aapoum Bapoum, je n’allais pas m’en sortir sans acheter une de ces bandes dessinées étranges qu’on ne trouve que là-bas ou presque ; en l’occurrence, il paraît qu’il n’existe plus aucun exemplaire d’Ours liquide sur le sol français, ce qui ravit évidemment mon côté élitiste. Au-delà de l’histoire de la BD elle-même (une histoire d’ours guerrier qui apprend à être pacifiste) et du trait toujours agréable d’Alex Chauvel, c’est surtout l’objet qui m’a intéressé, car Ours liquide n’est pas un album : c’est un rouleau de 15 mètres de long, qu’on lit comme les lettrés d’antan, en le déroulant et l’enroulant à la fois. C’est un beau défi technique mais aussi une forme qui permet de réinventer la façon dont une histoire est construite et mise en page dans une bande dessinée, puisqu’on abandonne ici un découpage en page pour une longue trajectoire horizontale, qui n’est pas sans ses surprises… Allez, je suis sympa, si tu passes à la maison je te le prêterai !
Marionettes, Inc. - Je te passerai les considérations pédagogiques sur cette nouvelle mise en forme et en exercices pour être utilisée dans le cadre d’un cours ; c’est plutôt bien fichu mais on s’en fiche un peu dans le contexte de la compote. Ça m’a en tout cas donné l’occasion de découvrir ce court récit de Ray Bradbury que je ne connaissais pas et qui fonctionne plutôt bien, avec un double twist que je n’avais pas vu en entier venir. Par contre, c’est d’une misogynie presque assumée qui me fait à présent craindre de relire ses autres textes, car je ne l’avais pas perçue quand j’ai lu un certain nombre de ses romans et nouvelles il y a bien longtemps, mais qui me sauterait sans doute aux yeux aujourd’hui…
One Piece #105 à 107 - Tiens, ça faisait un moment que je n’avais pas rattrapé mon retard sur One Piece, ayant été assez déçu des derniers tomes… Eh bien ça s’améliore un peu avec ces dernières livraisons, qui précipitent Luffy et compagnie sur une île futuriste où les attendent tout un tas de révélations, et pas mal de baston illisible, bien sûr. Je me rends compte qu’à mesure que la série avance, je n’ai absolument plus rien à faire des pérégrinations des 300 personnages secondaires, dont chaque page centrée sur eux m’ennuie, et qu’il n’y a que l’épopée du pirate au chapeau de paille qui m’intéresse ; enfin, quand elle n’est pas elle-même farcie de flashbacks et de flashforwards qui rendent tout cela très confus. Bref, ça reste potable mais quand est-ce que ça s’arrête ?
The Dead Zone - Au-delà de la couverture sempiternellement moche des romans de Stephen King, celui-ci est un drôle d’oiseau : il ne s’y passe finalement pas grand chose au fil de ses 500 pages qui semblent promettre tout un tas de trucs surnaturels, mais qui s’achèvent finalement avec une enquête policière vite conclue (grâce au surnaturel) et un curieux dernier quart qui tend vers l’intrigue politique sans jamais y arriver tout à fait. Avant ça, The Dead Zone aura surtout été une sorte de romance non conclue et le portrait finalement assez réaliste d’un type qui sort du coma et doit en porter les conséquences ; c’est un roman aux accents sociaux qui ne l’assume pas vraiment, et à la fin, comme souvent chez King, en queue de poisson. Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, mais je n’ai pas encore tout à fait compris ce que j’ai lu, au fond…
Blackwater tome 3 - Les choses se replient et se déplient alors que j'arrive au milieu de la saga Blackwater, qui se lit toujours aussi plaisamment et rapidement : l'intrigue se replie sur l'une des maisons familiales et sur un nombre de personnages réduit, la dynastie gothique au centre du récit ; dans le même temps, les choses avancent enfin significativement, avec des morts importantes, des ressentiments éclatant au grand jour (et éclatant les relations entre les personnages) et du fantastique passant du sous-texte au texte. Le prochain tome semblant traiter de la Seconde guerre mondiale, j'ai hâte de voir comment tout cela va être secoué à nouveau…
Page de pub :
Côme Martin point fr - Je t’en parlais l’autre jour : ça y est, j’ai lancé mon site pour de bon ! Enfin disons que j’ai fait un premier lancement, avec une apparence minimaliste approuvée par le meilleur graphiste de France, et que je compte étoffer tout ça petit à petit. Pour l’instant, ça représente un bon résumé de mes activités créatives passées et présentes, mais j’aimerais bien caser le futur là-dedans, et puis une boutique, et puis des flux RSS… Bref, y a encore du boulot mais je suis plutôt content de cette première mouture !
J’ai vu :
Doctor Who saison 14 - J’évacue tout de suite trois choses : premièrement, je choisis d’appeler « saison 14 » ce qui s’appelle à nouveau « saison 1 » (et non « saison 40 »), reboot un peu forcé mais qui fonctionne assez bien en tant que tel ; deuxièmement, Ncuti Gatwa est tellement sexy (en plus d’être un extraordinaire acteur) que je trouve que la moustache lui va bien ; troisièmement, j’ai retrouvé avec cette saison tout ce qui me rend fan boy absolu de Doctor Who et donc assez peu objectif sur le sujet. Tout ceci étant dit, c’était vraiment une saison largement au-dessus de la précédente, et un ou deux crans supérieure aux épisodes spéciaux de l’année dernière, avec tout ce qui représente DW pour moi : de l’action, de l’humour, du mélodrame, de la SF avec des effets spéciaux discutables, des mystères à gogo et des révélations assez fades. Doctor Whp a toujours été un mélange de réussites et d’échecs et pour cette saison 14/1/40, les premiers étaient bien plus nombreux que les seconds, c’est donc une victoire en ce qui me concerne… Et Gatwa, quel acteur nom d’un chien !
Otoshiana - C’est un film étrange à plus d’un titre qui a atterri devant mes mirettes avec Otoshiana : c’est son rythme extrêmement lent, ponctué par une musique angoissante, qui m’a happé d’abord, puis sa violence soudaine et imprévue, qui le fait basculer dans le film fantastique. Assez rapidement se déroulent dans le film deux trames parallèles : une histoire de magouilles et de rivalités syndicales d’un côté, et l’errance de fantômes à la recherche de leur meurtrier d’autre part. Tout ceci sera réglé mais pas forcément d’une façon satisfaisante, et la morale du film semble avant tout qu’en ce bas-monde comme dans l’au-delà, les petits se font écraser, et les puissants prospèrent…
Kinds of Kindness - Yorgos Lanthimos est en train de se transformer en Quentin Dupieux grec, sortant ces derniers temps un film par an, qui n’a de commun avec le précédent qu’une brochette d’acteurs et actrices et un ton résolument cruel et sombre. Ce résumé s’applique parfaitement à Kinds of Kindness, qui n’est pas vraiment un film mais le collage de 3 moyens métrages avec un cast récurrent mais aucun autre lien, si ce n’est une certaine atmosphère de mystère, d’incroyable et de désespérant, comme la plupart des autres films du réalisateur. Je regrette vivement cette absence de liens, car elle rend l’ensemble beaucoup trop long ; si ce triptyque pas loin d’un Twilight Zone nihiliste est loin d’être inintéressant, j’ai du mal à comprendre ce qu’il fait sur des écrans de cinéma, alors que sur le mur de mon salon, ç’aurait été tout aussi agréable, voire plus…
Hanky Panky - Il n’y avait absolument aucun doute dans mon esprit qu’un film avec un mouchoir qui parle ne pourrait être que foncièrement stupide, et sur ce plan-là, Hanky Panky remplit admirablement le contrat, ce même avant d’introduire un chapeau qui parle (mais maléfique, celui-là) et des personnages plus cringe les uns que les autres. J’avais en revanche un peu peur que le côté semi-professionnel (ou « semi-amateur », selon ta clémence) du film le coule, mais toute l’équipe, depuis les acteurs jusqu’aux responsables des effets spéciaux, assume totalement ce manque de moyens et de qualité et s’y vautre même carrément dans une scène d’action finale qui vaut son pesant de cacahouètes. Hanky Panky est loin d’être parfait, est même assez moyen pour tout dire, mais voilà, je suis un grand sentimental et cette débilerie clairement réalisée dans la bonne humeur m’a fait plaisir à voir.
Roman théâtral - Je l'ai déjà dit ici mais j'ai toujours une petite appréhension en allant voir des pièces amatrices, ce qui est bien normal et d'autant plus lorsque je sais qu'elles sont ambitieuses et verbeuses comme celle-là. Eh bien ma foi, c'était une belle réussite que ce Roman théâtral, qui pâtit un peu d'un début peu compréhensible et d'une fin un peu abrupte mais qui, entre les deux, déroule le genre d'intrigue dont je suis friand, à savoir celle de l'écrivain miteux se débattant dans des milieux dont il ne comprend rien (on peut difficilement faire plus russe). Une belle surprise !
J’ai joué à :
The 7th Citadel: Un nouveau départ - Il y a fort longtemps, juste avant que le Covid ne frappe, j’avais découvert l’existence d’un jeu de société promettant des centaines d’heures de jouabilité au bas mot, surtout avec ses extensions que je m’étais empressé d’acheter. Ça s’appelait Le 7e Continent et c’était effectivement une expérience de jeu formidable, toute entière centrée autour de deux decks de cartes, l’un pour l’exploration de la carte et les événements qui y survenaient, l’autre pour le savoir-faire et l’énergie des personnages. C’était génial et j’y ai en effet passé des dizaines d’heures, mais boudiou que c’était dur ! Et puis, comme on avait acheté le jeu à 2 avec Guylène, je lui ai finalement laissé, convaincu que je n’aurais jamais le temps ni la motivation d’y rejouer. Si je te parle de tout ça, c’est tu t’en doutes parce que The 7th Citadel est l’héritier du 7e Continent : même principe, mais raffiné en bien des points, et avec notamment un aspect legacy que j’ai à peine effleuré mais dans lequel on va compléter peu à peu la carte du monde, partir en mission depuis sa base dont on améliore les bâtiments… Je ne me suis frotté qu’au scénario d’introduction pour le moment, ce qui m’a déjà demandé plusieurs heures et deux essais (j’ai l’impression qu’il est nécessaire de le jouer plusieurs fois pour pouvoir en vaincre tous les recoins, à moins que je sois très mauvais), mais je suis déjà conquis à nouveau. Bon, par contre, ne t’attends pas à ce que je t’en reparle tout de suite, car je vais me lancer dans une des deux campagnes du jeu, et j’en ai pour plusieurs dizaines d’heures à en croire les témoignages…
Promenade - Je m’étais promis de finir Promenade seulement la semaine prochaine, pour ne pas surcharger cette compote (ça se sent que je suis en vacances ?), mais je n’ai pas su attendre… Il faut dire qu’un jeu qui combine graphismes mignons et gameplay quelque part entre un Metroidvania (pour l’évolution progressive des capacités du personnage) et Super Mario Odyssey (pour les niveaux dans lesquels l’objectif est majoritairement d’aller collecter des petits machins dorés) entre forcément dans mon panthéon personnel ! De fait, Promenade est extrêmement bien fichu, avec une surprenante profondeur : comme dans les meilleurs jeux Nintendo, on peut filer vers la fin du jeu assez rapidement et sans trop d’embûches, mais les intersections et les quêtes secondaires sont partout, sans parler de tout un tas de choses secrètes dont il faut un bout de temps pour faire le tour. C’est un parfait mélange de puzzle, de plate-formes (parfois sacrément ardues !) et de « collectacthon » (je crois que c’est le terme officiel), et en plus c’est français, sacrebleu !
J’ai écouté :
Venera 4, Eidôlon - J’ai toujours eu une grosse sympathie pour le shoegaze, dont My Bloody Valentine fut le héraut à une époque, et il faut bien avouer que si Venera 4 en est un digne représentant, avec Eidôlon ils ne passent pas loin de la répétition des musiques du grand frère, voire du quasi plagiat. Toujours est-il que Eidôlon attaque très fort et ne redescend vraiment jamais, enchaînant les nappes musicales superposées qui envoient dans l’espace ; ça tape fort avec des grosses guitares et un rythme soutenu qui parfois redescend en douceur, mais jamais très longtemps. Tout cela est donc très proche de My Bloody Valentine, mais dans un courant plus aérien, plus lumineux et qui finit par se détacher complètement de son grand frère à la toute fin. Je ne dirai donc pas que tout cela est très neuf, ni particulièrement mémorable, mais c’est une vague sur laquelle il fait du bien de surfer.
L’arrière-queer de Milouch :
Les Liens qui empêchent - Si il y a bien une autrice lesbienne qui n'hésite pas à descendre dans l'arène et à réfléchir aux questions queer de manière communautaire, c'est Sarah Schulman ! J'avais lu il y a quelques temps Le conflit n'est pas une agression (#teasing d'arrière-queer) et j'ai eu la chance de pouvoir enfin lire Les liens qui empêchent (son essai sur l'homophobie familiale paru en 2009) dans une toute nouvelle édition. Je passerai rapidement sur la magnifique édition de B42 mais elle est juste sublime !! Voilà, je ne sais pas si quelqu'un aux éditions B42 lit dans ma tête mais entre la publication de livres sur la typographie et les textes queer théoriques de Schulman, mes affinités pour cette maison d'édition ne font que croître ! Mais revenons à nos liens... Ici, Schulman décortique avec force renfort d'exemples personnels les dynamiques d'exclusion des personnes queer dans leur famille. Et comme elle l'a déjà fait dans Le conflit n'est pas une agression, elle essaye de réfléchir à comment la société et la communauté queer peuvent répondre à cette problématique et donc à la sortir de la sphère de l'intime. C'est une démarche que je trouve assez originale et en même temps très pertinente parce qu'elle place ces questions sous le sceau de la responsabilité collective et communautaire. Un de ses grands axes étant la nécessaire intervention d'un tiers pour résoudre ce genre de conflit afin que la charge ne retombe pas encore et toujours sur la victime. Les exemples et les analyses de situation seront assez classique pour des personnes queer mais là encore je pense qu'elles permettent de mettre en avant pour un public non concerné ce qu'est le coming-out dans un environnement familial et ce qu'il signifie. Côté style, c'est percutant comme toujours chez Schulman. Je parlerai un jour ici de Après Dolores (#surteasing d'arrière-queer, abonnez-vous !), son roman hardboiled lesbien qui est assurément un des truc les plus violents et déconcertants que j'ai pu lire. Je regrette d'avoir loupé ses interventions lors de sa venue en France car je pense que ce style percutant doit l'être encore plus à l'oral et j'ai sérieusement songé à la lecture à un enregistrement audio de ce bouquin qui pourrait être lu d'une traite comme un discours jeté à la gueule. Il y a cependant une chose que je regrette un peu de ce livre, parce que même les meilleures font des erreurs : c’est qu'il parle des conflits liés au coming out mais pas vraiment de ce que la famille empêche (contrairement à ce que son titre évoque). Je pense que c'est logique, vu que Schulman se base essentiellement sur son expérience personnelle et qu'elle est out depuis longtemps... Mais les histoires familiales de personnes queer, c'est aussi des renoncements, du placard et parfois l'impossibilité d'avancer. Parce que ces liens qu'on sacralise dans la société emprisonnent et empêchent bien plus qu'on ne le croit.
Et toi,
qu’as-tu compoté cette semaine ?
Par ailleurs :
- Clément Viktorovitch et Guillaume Meurice discutent d’humour, de liberté d’expression et bien sûr de licenciement abusif : ça ne parle sans doute qu’aux gens friands de ces deux personnes, et ça tombe bien, j’en suis.
- Et si tu n’en es pas, tu peux toujours te traumatiser avec cette vidéo d’une panda qui accouche. Je te préviens, ça va t’empêcher de dormir.
- Tu connais Richard Terfry ? Non ? Bon, faudra que je t’en parle un de ces quatre… En attendant, l’homme qu’on appelle Buck 65 a lancé une sorte d’émission radio ; dans le premier numéro, ça parle de l’histoire quasi-antique du hip-hop, et c’est super bien. Moi qui n’y connais rien, je découvre plein de choses !
- OK, je suis pas fan d’Aya Nakamura, mais à côté d’Arielle Dombasle, y a pas photo.
- Sur cette page, il y a un million de cases sur lesquelles cliquer : en cocher ou décocher une le fait pour tout le monde. Ça ne sert à rien et c’est merveilleux.
- L’infolettre de Tony Papin est une mine d’or : on y apprend notamment qu’au Chili, il y avait de la bière dans le premier Star Wars, ou encore qu’à Madagascar il y a un étrange cratère.
- Tout ne va pas si mal dans le monde : la preuve, il y a le groupe des Roblox Filipino Catholics, qui créent dans le jeu Roblox des églises plus accueillantes envers les croyant·e·s queer (merci Les Jours !).
Des bises
et peut-être à dimanche prochain, si le pays n’a pas brûlé d’ici là.