La compote de Côme #175
Du dimanche 2 juin au dimanche 9,
J’ai lu :
A Terrible Fate - Bon, clairement, il m’est difficile de résister à un jeu de rôle qui promet une expérience proche de celle de Majora’s Mask (auquel je n’ai toujours pas joué, je sais… Bon, disons que je le lance en 2024. OK ? On fait comme ça ? Je peux reprendre ma compote ?) : un monde de fantasy zeldaesque coincé dans une boucle temporelle de trois jours, dans laquelle il va falloir explorer des donjons et défaire des bosses pour tout remettre dans l’ordre, avoue que ça envoie ! Mais, malheureusement, le jeu est un peu trop léger pour ses ambitions et hormis un très chouette système de masques que les PJ peuvent porter, et des conseils bien sentis pour concevoir un donjon, il n’y a pas grand chose… Un bon début, donc, mais auquel il manque à mon sens tout le reste !
Blackwater tome 2 - Il y a au moins 2 événements d’une grande violence dans ce 2e tome de la saga Blackwater et pourtant ils ne sont pas vraiment au centre du récit, ni même décrits avec une emphase particulière. Comme le reste, ils coulent le long du fleuve, et en refermant le livre j’ai eu l’impression qu’il ne s’était pas passé grand chose : les années passent, la ville évolue et les relations des personnages aussi, dans un parfait mélange entre du soap opera et du Southern Gothic. Ça se lit donc avec plaisir, même si je me demande où tout cela va mener…
Death Game - Death Game n’est pas le premier ni le dernier à jouer autour du thème du deathmatch (on lâche des centaines de candidat·e·s dans un environnement hostile, il n’y aura aucun survivant) mais fait ce qu’il faut pour se démarquer des concurrents : des règles simples qui s’assurent que la plupart des personnages seront tués vite et efficacement, des conseils concis pour le rôle du MJ (qui va tourner au fil de la partie) et une série de décors prêts à jouer plutôt originaux. On est davantage du côté de Squid Game et de ses épreuves plus ou moins cruelles que de Battle Royale, ce qui suffit à faire de Death Game une lecture un peu différente des autres jeux du même genre. Cela signifie-t-il que je le garderai jusqu’au bout face aux autres ? Pas sûr…
The Trains of the Glorious Republics of the People - Entre Pendant ce temps, dans le métro et L’Hôtel du Lion rouge, j’ai eu brièvement pour vague projet de faire un jeu du même acabit surréaliste se déroulant à bord d’un train (OK, disons que ce fut l’objet d’une unique discussion sous les étoiles). Je n’ai jamais donné suite à cette idée mais TTotGRotP pourrait bien en être la concrétisation à la sauce dystopique : on est y incité à générer un train le plus long possible, constitué de wagons plus improbables les uns que les autres, et… c’est à peu près tout, en réalité : le jeu contient de vagues mécaniques de résolution, une table aléatoire d’intrigues encore plus vague, et s’arrête presque brutalement au bout de 20 pages. En un sens, cela signifie que l’idée est encore disponible… Et si…
L’Algérie c’est beau comme l’Amérique - Un risque inhérent au reportage en bande dessinée, c’est le trop de mise en scène, le récit de l’enquête en train de se faire, allié à la difficile mise en image de données historiques qui supportent mieux le texte ; un équilibre franchement pas facile à tenir qui demande une excellente maîtrise de la grammaire de la bande dessinée. Je ne peux pas dire que l’équilibre est tenu avec ce petit volume, mais il est sauvé par son angle d’approche : ce qu’on lit ici n’est pas tant une enquête familiale, ni le portrait d’une certaine Algérie, mais la façon dont une quête un peu folle peut partir dans des impasses, des fausses pistes, et finalement ne pas vraiment aboutir. Il aurait sans doute fallu appuyer davantage sur ce présupposé de l’enquête ratée pour faire de L’Algérie c’est beau comme l’Amérique un vrai bon livre ; en attendant, ça reste une chouette lecture !
Page de pub :
Conversation avec Romaric Briand - Romaric était sur mon radar à invité·e·s depuis un moment : après tout, le monde du jeu de rôle francophone indépendant est tout petit, et vu son statut, bien sûr qu’on s’était déjà croisés quelques fois, sans jamais avoir le temps d’échanger réellement. Il aura donc fallu mon invitation à un épisode de podcast pour qu’on aborde tout un tas de choses passionnantes, depuis les conditions d’une indépendance financière dans le JdR en tant qu’auteur (spoiler : faut avoir un autre boulot) jusqu’aux manières de transmettre des références et des ambiances dans un jeu. Va juste falloir qu’on essaye de pas prendre 10 ans avant notre prochaine discussion !
J’ai vu :
The Invisible Fight - Tu vas croire que je me paye ta tête, mais non : il s’agit bien d’un film estonien dans lequel un fan de heavy metal entre en 1973 dans un monastère orthodoxe pour apprendre le kung-fu. Avec un pitch pareil, on pourrait penser qu’on tient là une comédie foutraquement jouissive : et en effet, il y a des combats à la fois ridicules et super bien chorégraphiés, de l’humour de dessin animé, quelques gags de ci de là… mais au fil du film, sans totalement perdre cet esprit potache, on gagne en sérieux et on comprend que la foi est ici traitée avec respect et que le message du film (arriver à une certaine tranquillité d’esprit sans trahir qui on est) n’a rien d’une blague. Drôle de mélange, donc, pour un de ces films si bizarroïdes qui me fait tant aimer le monde du cinéma indépendant !
Les Voix de passage - Peu d’années scolaires se sont pour moi terminées aussi bien que cette année, par une sortie au festival Côté court qui m’a permis de découvrir plein de courts très chouettes. De cette moisson, j’en retiens deux : d’abord ce court documentaire qui, c’est approprié, brosse le portrait rapide d’une génération au collège, dans les rapports que les un·e·s entretiennent avec les autres et qui passent effectivement par la voix mais aussi beaucoup par les regards et par ce qui ne se dit pas. Entre deux flots d’adolescent·e·s déversés dans la cour de récréation, deux portraits sont dressés avec plus d’intimité et donc plus de vérité, et l’on creuse les failles de la virilité obligatoire et des injonctions terribles faites aux filles (et dans lequel je projette mon propre avenir de parent en frissonnant). Rien de très nouveau dans tout cela, mais je suis toujours client de ces documentaires plein de tendresse sur la jeunesse !
Les mystérieuses aventures de Claude Conseil - Je retiens ensuite ce très, très chouette court-métrage qui mélange le milieu de l’ornithologie et celui du rap féminin de manière assez improbable et absurde comme j’aime, avec grand talent sur les deux plans. Difficile de t’en dire plus sans dévoiler ce qui en fait le sel, mais comme l’ont souligné le duo de réalisatrice/réalisateur après projection, c’est un récit très bienveillant sur ses sujets, qui les traite avec humour mais sans condescendance ni ridicule, et c’est assez rafraîchissant d’assister à une telle rencontre !
J’ai joué à :
Two-Hand Path - Apparemment, pour que je teste un jeu qui prend 15 minutes mais qui n’est pas vidéo, il faut qu’il traîne des mois sur mon bureau… Le pire c’est que ce n’est pas le seul, mais pour celui-ci j’avais une excuse puisqu’il requiert moult dés dont je ne dispose pas sur mon lieu de travail. Ceci étant dit, T-H P est un roll and write plutôt rigolo où l’on traverse divers décors en se battant contre divers ennemis, ce qui en termes concrets veut dire qu’on lance des dés de différentes tailles et qu’on tente d’obtenir des combinaisons plus ou moins ardues pour progresser et éventuellement gagner des bonus. Assez convaincu que le concept allait m’ennuyer au bout de quelques essais, je n’ai tenté que cette version démo qui en contient deux : j’ai été laminé au premier car j’avais mal compris les règles et ai gagné sans aucun problème au deuxième car je les avais saisies. Conclus-en ce que tu veux.
J’ai écouté :
Jeanne Cherhal & Bachar Mal-Kalife, Arba - Elle est forte, cette Melville, à me faire découvrir dans un même message la musique de Bachar Mal-Kalife dont j’ignorais tout mais sur laquelle je sens qu’il va falloir que je me penche plus attentivement, et cet hommage à Barbara en duo avec la toujours douée Jeanne Cherhal. Il se trouve que je ne connais quasiment rien à Barbara en dehors des quelques classiques et que ses vinyles prennent la poussière à la maison, voilà donc une bonne excuse pour m’y plonger davantage… Du répertoire de ce concert datant d’il y a 7 ans et que je me suis empressé de transformer en piste audio, je ne connaissais que « Göttigen », chanté régulièrement à Madeleine le soir (on est bobo ou on ne l’est pas) et j’ai découvert avec bonheur, soutenu par 2 pianos, tout le reste. C’est de la musique diaphane, parfois légère, parfois lourde, des envolées poétiques extraordinaires, beaucoup de mélodies et un peu de chant, une heure dans un autre monde musical, bref Melville a très bon goût ! Mais qui en doutait ?
D’ailleurs, Jeanne Cherhal aurait pu faire partie de mon sondage musical, tiens ! Mais en attendant :
L’arrière-queer de Milouch :
Les Marsouines - Tout à commencé par ma quête effrénée d'exemplaires des Gouines à suivre que je n'aurais pas lue. Je zonais donc dans la section édition de la page Wikipédia des Gouines à suivre (chacun ses passions) quand j'ai vu que dans les pages similaires il y avais la page d'une autre BD : Les Marsouines ! Ni une ni deux je vais voir, je cherche un peu... La BD a été mentionnée dans un article un peu ancien, elle ne semble plus disponible nulle part, je cherche, je cherche et là, telle la lumière au bout du tunnel de l'ISBN, il apparaît que la BNF en a un exemplaire. N'ayant jamais consulté de livre à la BNF je jongle un peu entre les différents pass, je chat en ligne avec SINDBAD (oui oui) et je fini par dégotter un pass recherche (l'arrière-queer c'est du sérieux...) et une réservation pour la semaine d'après. Je passerai rapidement sur la BNF en tant que telle parce que ce n'est pas le sujet et que je digresse déjà beaucoup mais c'était un endroit étrange, à la fois impressionnant et agréable en même tant.... Bref, revenons à nos moutons : que trouve-t-on dans Les Marsouines ??! Et bien c'est une BD autour d'une bande d'amies lesbiennes, leur vie quotidienne, leurs amours, leur réflexions... Vraiment Les gouines à suivre à la française. Même si on est sur un style assez différent. Déjà en terme de dessin, c'est beaucoup plus fanzine avec un trait moins affirmé. Si vous avez vu les premières Gouines à suivre (dispo sur la mine d'or qu'est le site de Bechdel), ça ressemble un peu. Mais il y aussi plusieurs planches qui m'ont clairement fait penser à du Comes. Avec des gros plans sur des animaux qui regardent des gens notamment. Côté propos, c'est beaucoup plus verbeux que Bechdel. Ça cite Wittig, Cixou et pleins d'autrices lesbiennes à tout bout de champ. Ça rend à la fois la BD hyper réflexive sur son sujet. On a beaucoup plus que dans Les gouines à suivre un questionnement sur qu'est ce qu'être lesbienne, qu'est-ce que ça peut signifier dans le champs du genre, du féminisme et de la philosophie... Mais ça fait aussi très citation pour la citation. Mon analyse (qui vaut ce qu'elle vaut) c'est que en 93 en France, il y avait un besoin de légitimer un mouvement lesbien que le grand public commençait à appréhender. Et donc s'appuyer sur des références théoriques, ben ça fait bien, ça fait scolaire et réfléchi. Cependant et c'est l'un des points qui à mon sens différencie les lesbiennes à suivre des Marsouines, c'est que dans Les gouines à suivre, les héroïnes ne cherchent pas à nous prouver leur lesbianité. Elles sont lesbiennes et c'est comme ça. Elles agissent en fonction bien sûr mais elles ne cherchent pas à nous prouver quelque chose à nous lectrices. J'ai eu aussi le sentiment d'une première œuvre qui avait besoin de s'appuyer sur d'autres références et de se légitimer. J'ai aussi trouvé la BD plus centré sur l'intime et le quotidien et moins sur « La Politique » comme peut l'être Les gouines à suivre. C'est en résumé une BD très cool, assez juste sur ce que je connais de la vie lesbienne à l'époque et très intéressante. J'aime beaucoup que la BD emprunte à des styles un peu franco-belges, je trouve que ça lui donne une esthétique vraiment à part. À savoir qu'elle est sortie en 96 donc seulement 10 ans après la parution (en anglais) du premier strip des Gouines à suivre et seulement trois ans après la première traduction en français même si l'influence n'est pas explicitement citée par l'autrice dans ce qu'elle dit de la BD. En fouillant un peu, j'ai pu retrouver le site de l'autrice, je ne désespère donc pas de mettre la main sur le tome 2 des Marsouines car oui, il y a un tome 2 !! Stay tuned !!
Et toi :
Julien : Heureux soit ton nom. Ceci est MERVEILLE à double titre. Publié en 2022, je ne le rattrape que maintenant, après avoir eu la chance de parler avec la traductrice, Marie-Cécile Fauvin, et parce que ça fait des mois que je répète que je dois me plonger dans le catalogue de Quidam Editeur. Et donc première raison de s'émerveiller d'Heureux soit ton nom, de l'écrivain grec Sotiris Dimitriou : l'histoire. Ce roman raconte sur trois génération le destin des populations grecques coincées en Albanie à la fin de la deuxième guerre mondiale. Deux sœurs, parties chercher des ressources après un hiver très rude en 1946, se retrouvent séparées par une frontière impénétrable érigée en quelques jours entre la Grèce et l'Albanie. S'ensuivent d'abord des tentatives pour se rejoindre - ou du moins parvenir à communiquer - jusqu'à l'inéluctable conclusion : cette frontière restera imperméable. S'ensuit le récit de la sœur restée du côté albanais, une fois résignée. On traverse alors quelques décennies par la grâce d'une écriture qui parvient à être très synthétique dans le récit, mais fait immédiatement entrer en empathie avec les personnages. L'histoire de l'Albanie reste assez méconnue pour nous occidentaux, et il faut dire que ce n'est pas simple de comprendre ce régime autoritaire qui rompt successivement avec la Yougoslavie, la Russie puis la Chine pour s'enfermer dans un terrible marasme paranoïaque. La troisième partie du récit parle de la fin du régime, et des premières tentatives de fuite des populations grecques, mais aussi albanaises, du territoire. On y suit alors le petit fils de la sœur restée coincée, qui rejoint finalement la Grèce... mais rien ne se passe comme prévu et l'accueil est très rude pour ces populations qui arrivent alors en masse. C'est beau et brutal, ça dit énormément de notre monde, et de l'humanité du XXe siècle aussi, quand les grands idéaux et les rêves de liberté viennent se fracasser sur le mur de la realpolitik. Mais, deuxième merveille : la traduction de ce texte est un tour de force. Dimitriou écrit son roman en dialecte d'Épire du nord, à un moment où la langue grecque est harmonisée, tuant par la mème occasion la richesse de ses dialectes. Le texte doit donc avoir dans sa langue originale une couleur très particulière. Marie-Cécile Fauvin, plutôt que de tout harmoniser pour faciliter la lecture, procède donc en adaptant le vocabulaire dialectal et les expressions. Elle travaille à partir de régionalismes français, notamment du Massif Central, employant des mots dont on peut deviner la signification par leur caractère imagé, ou le contexte dans lequel ils sont employés. Le texte donne une impression de dépaysement total, d'une langue vivante, déstabilisante parfois, mais jamais hostile : le roman extrêmement fluide à lire quand bien même le lecteur devra accepter de ne pas avoir la signification précise de tous les mots. Ça peut se lire à voix haute, ça sonne de manière incroyable. Une langue parlée, jamais simpliste, mais au contraire très riche dans ce qu'elle dit, qui claque fort. Bref, aux ami.es féru.es de traduction, je recommande très très chaudement, je n'avais jamais vu une telle maîtrise dans la restitution d'un dialecte. Impossible pour moi bien sûr d'en référer au texte original, mais quelle maestria dans la restitution en français ! Allez donc rattraper ça, le texte est court, prenant, et je vous défie de rester insensible à cette langue !!
Cédric : L'Anneau Unique - Boîte d'initiation. J'ai des rapports très ambivalents avec Tolkien. J'ai adoré le détester, mais plus je vieillis et plus je dois reconnaître que son œuvre fait résonner quelque chose en moi. Au point que récemment, j'ai attaqué la série télévisée Les Anneaux de pouvoir en étant persuadé que j'allais détester ça pour finalement constater que j'aimais sincèrement cet univers. Alors quand j'ai découvert que la VF de la boîte d'initiation de l’Anneau Unique était disponible en magasin, j'ai bêtement craqué. Il faut dire que la prémisse de cette boîte est très séduisante : on nous propose d'incarner des hobbits de la Comté. Et donc pour cela, un livret est dédié à la description de cette contrée verte et paisible. Et là, je dois vous l'avouer, je n'ai pas été super emballé par la présentation. Le livret aligne les généralités sur la Comté, si bien qu'à la fin de ma lecture, je ne me suis pas senti équipé pour faire vivre un tel coin de pays. Ça manque de PNJ intéressants, d'intrigues en cours, de lieux véritablement mystérieux... Je pensais que cette déception allait être rattrapée par les scénarios de la campagne, hélas ils sont (à mes yeux) coupables du même manque d'inspiration. Sous le patronage de Bilbo, nos personnages sont envoyés aux quatre coins de la Comté pour effectuer des tâches qui manquent cruellement d'intérêt. En guise de scénarios, ce sont le plus souvent une longue promenade avec un obstacle ou deux. Il n'y a aucun dilemme, aucun véritable enjeu, même les PNJ que les PJ rencontrent sont insipides... Je sais que la Comté est une enclave calme qui respire le conformisme et la tranquillité, mais il y avait moyen d'écrire des scénarios basés sur d'absurdes histoires généalogiques, des conflits de voisinage ou bien des coutumes locales. Mais en l'espèce, la campagne est une succession de saynettes vraiment faméliques qui ne rendent pas honneur à l'image qu'on se fait de la Comté et à la magie que la couverture de la boîte d'initiation invoque. Par exemple, le texte fait clairement référence au golf (oui, oui, le sport) et un scénario propose aux joueurs d'utiliser des vélocipèdes. Je ne suis vraiment pas un intégriste tolkieniste, mais ce genre de détails me font penser que les auteurs n'ont vraiment pas la même approche que moi de cet univers. Reste que le matériel fourni dans la boîte est très intéressant : la carte de la Comté est superbe, et à son verso on a une très belle carte de la région plus élargie, elles invitent au voyage. Les 8 dés sont de belle facture, c'est du matériel que je vais assurément utiliser. Mais pour faire vivre cette Comté, il y a bien du labeur qui vous attend car je trouve que les textes proposés trop peu inspirés. Maintenant, la boîte a bien rempli sa fonction de produit d'appel puisqu'à l'issue de sa lecture décevante, je suis retourné en boutique acheter le livre de base. Car malgré les défauts que je trouve à ce produit, la lecture des règles simplifiées m'ont rendu curieux du moteur de jeu, et la magie de la Terre du Milieu a opéré.
Et toi, qu’as-tu compoté cette semaine ?
Et sinon :
- Une plongée dans le monde aussi fascinant que brutal et bourré de rivalités des championnats de baffe
- Un type fait une blague et dit qu’une ville n’existe pas, ça tourne mal (oui moi aussi je fais des titres attrape-clic)
- Une jolie réflexion sur l’équilibre entre bruit et silence (le site te dit qu’il faut payer pour lire mais en fait il faut juste s’abonner)
Des bises
et peut-être à dimanche prochain !